21/06/2024
La plus grande prédation économique de l'histoire
La fortune de Poutine
Scénario : Yvonnick Denoël
Dessin : Gildas Java
éditions du Nouveau monde
"Cette histoire est celle de la fusion entre le système KGB qui a survécu à la chute du communisme et un système mafieux qui a perduré sous tous les régimes." A la tête de la fusion de ces deux systèmes : Vladimir Poutine.
Son obsession : accumuler du cash pour régner et vivre dans le luxe, mais aussi corrompre et déstabiliser les pays européens.
Tous les moyens sont bons : corruption, cascades de sociétés offshore, empoisonnements, assassinats.
Montant estimé de la fortune de Poutine : entre 150 et 250 milliards d'euros. J'avoue que je ne me rends absolument pas compte de ce que représente cette somme. Déjà un milliard d'euros...
"Depuis que Poutine est arrivé au pouvoir, le montant global d'argent sale sorti de Russie et blanchi par les banques occidentales a été, au minimum, de mille milliards d'euros."
08:28 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, poutine, russie
07/02/2024
le chagrin des lendemains
Les jours d'après
Patrice Duhamel et Jacques Santamaria
éditions de l'Observatoire
"Toute vie consacrée à l'action publique se trouve bouleversée par un moment douloureux : celui où tout s'arrête."
De De Gaulle à Valls, de Giscard à Delors, de Simone Veil à Jospin, ils ont connu ce moment où ils doivent s'éloigner du pouvoir, éventuellement avec l'espoir d'y revenir. Souvent ils ne comprennent pas pourquoi. En général ils ne se sont pas préparés pour ce moment.
Les auteurs étudient ce moment particulier pour 23 personnalités, ainsi que pour des personnalités moins connues, regroupées en deux chapitres : "la peine des grands barons" et "les blues des fantassins" car les entourages souffrent également de la perte d'une parcelle de pouvoir.
merci pour ce moment...
10:53 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poliique
20/01/2024
Pierre Moscovici tel qu'en lui même
Nos meilleures années
La jeunesse, les amis, la politique
Pierre Moscovici
éditions Gallimard / nrf
Mosco raconte son parcours personnel. Fils d'intellectuels juifs d'origine roumaine pour son père, polonaise pour sa mère, trotskyste dans sa jeunesse étudiante pour finir sa vie professionnelle Premier Président de la Cour des Comptes,après avoir cotoillié DSK, Lionel Jospin François Hollande, et tant d'autres.
Il distribue quelques bons, et mauvais, points au passage.
Il raconte ses accrochages difficiles avec la Direction du Trésor quand il était ministre des finances qui auraient mérités de figurer dans le livre de Jouyet.
"Peut-on croire en Dieu après la Shoah ?" Pour ses parents, la réponse était non !
"La politique vous fait traverser des trahisons, des humiliations, des blessures, elle engendre une envie de vengeance ou de revanche qu'il faut domestiquer, parfois exercer, et le plus souvent retenir."
"la tolérrance, la conscience de la pluralité humaine font partie des valeurs qui doivent être transmises dès le plus jeune âge."
"Si la gauche ne mène pas le combat contre les inégalités - les inégalités économiques, les inégalités sociales de naissance, les inégalités de destin, les inégalités de parcours - alors il n'y a tout simplement plus de raison d'être pour elle !"
"Nous marchons vite, mais l'histoire court"
"La gauche, demain, doit être à la fois locale et européenne."
17:12 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique
17/01/2024
Comment les réformes sont-elles bloquées ?
Est-ce bien nécessaire, monsieur le ministre ?
Jean-Pierre Jouyet
éditions Albin Michel
J'aurais bien aimé savoir sur quels sujets cette question lui a été posée quand il était ministre. Combien de fois il s'est permis cette réflexion quand il était dans des cabinets ministériels ? Je suis un peu frustré après la lecture de ce livre.
Par contre il démontre bien les blocages de notre système et les diverses raisons qui les permettent : "ces réformes n'intéressent pas les présidents", "des administrations féodales", "toujours plus de textes pour toujours moins de résultats", "l'Etat omniprésent".
Il donne comme exemple d'"une grande réforme réussie" l'Euro, à juste titre.
Mais je ne comprends pas que le prélèvement à la source ait pu poser un tel problème. Notre pays a été un des derniers à l'adopter. Il m'était appliqué quand je travaillais en Angleterre il y a cinquante ans. Il était appliqué quand je suis arrivé à Bruxelles il y a plus de quarante ans !
Et encore, la France a conservé l'obligation de déclaration de revenus. Partout ailleurs, pas besoin de déclaration : le prélèvement à la source s'effectue, c'est tout ! Et ça fonctionne !
"Depuis moins de vingt ans se sont empilées dix lois sur l'immigration, sans compter les décrets, ordonnances, arrêtés et circulaires"
"une centralité de plus en plus exacerbée dans toutes les prises de décision"
17:02 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2023
Un Rocard, sinon rien !
Rocard, l'enchanteur désenchanté
Jean-Michel Djian
éditions Le Cherche Midi
Sylvie Rocard a permis à l'auteur d'accéder aux archives personnelles de son mari.
Michel Rocard est enterré en Corse, selon ses dernières volontés. Parmi ses voisins proches : Jacques Dutronc qui au cimetière a lancé : "Un Rocard sinon rien" et d'expliquer ensuite "c'était ce que je pouvais exprimer de mieux après la disparition d'un type aussi rare."
Jean-Michel Djian révèle un Rocard méconnu, farouchement déterminer à pratiquer son "parler vrai" qui a provoqué quelques fâcheries. A plus de 80 ans il n'hésite pas à jouer les donneurs de leçons et à ce niveau les gens de pouvoir n'aiment pas...Il est désenchanté car plus personne n'écoute plus ses explications sur la complexité du monde. Cela fait déjà quelques années qu'il fait acte de candidature pour prendre des responsabilités. Mais son heure est passée !
"Nous étions, moi et mes amis, de bons gestionnaires et de mauvais candidats."
"Après des vies denses, épiques et douloureuses, après que la politique nous a déçus, seuls compte l'amour et l'amitié."
"La gauche française est singulière, parce que elle est née de l'accouplement unique entre le marxisme et le jacobinisme"
"Il faut du beau, quelque chose qui nous dépasse, c'est dans la nature de l'homme d'aller creuser le mystère. Il faut admettre Mitterrand l'avait compris"
"Ces Anglais feraient mieux de quitter l'Europe plutôt que de l'emmerder."
11:44 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poliique