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19/04/2010

pour un euro de plus

"Le Président de la République a décidé..." "Le Président de la République a annoncé..."

Les dernières décisions et annonces concernent le relèvement du prix de la consultation chez les généralistes.

Naïvement, je pensais que cela était de la responsabilité de la Sécurité sociale, et que celle-ci était gérée de façon paritaire par les partenaires sociaux.

Dans quel autre pays au monde, c'est le Chef de l'Etat qui décide de se genre de choses ?

Le, juste, retour des choses est que l'hyper-président est tenu pour responsable de tout, et donc de tout ce qui ne va pas...

Sur les tarifs des médecins, juste un mot : la dernière fois que j'ai fait venir un électricien chez moi, je l'ai appelé "docteur", car il m'a pris plus cher qu'une visite à domicile d'un médecin, pour le même temps de "consultation". Malheureusement, il n'était pas remboursé par la "sécu" !

Pour terminer une bonne nouvelle : Roselyne Bachelot parle du nuage de poussières volcanique sans nous proposer de vaccin !


08:17 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

16/03/2010

chaque scrutin...

Grâce à "TV 5 monde", j'ai pu suivre les résultats des élections régionales, et les premiers commentaires.

 

Si le PS a doublé son score depuis les européennes, ce n'est pas qu'il a doublé en un an son attractivité, mais que chaque élection à ses caractéristiques :

- Surtout en période de crise, les collectivités locales sont perçues comme autant de "boucliers" de protection ;

- Ce n'est pas le cas de l'Europe et, rétrospectivement, il est clair que le message du PS sur l'Europe est incompris, peut-être incompréhensible, peu crédible. Probablement que la division du PS au moment  du référendum sur le Traité constitutionnel n'y est pas étrangère ;

- Les résultats en Languedoc montrent l'importance des Présidents sortants. Contrairement à ce que prétendait l'UMP, les majorités sortantes avaient bilans et programmes. La Droite s'est trompée de cible : elle en paye le prix.

 

La Droite a également fait une erreur en insistant sur l'abstention et en refusant d'analyser le message adressé par les électeurs qui se sont déplacés.

Quand le porte-parole du gouvernement refuse d'y voir un message des électeurs à l'égard de la politique suivie, il nous encourage à aller voter dimanche prochain pour lui mettre les points sur les "i".

En multipliant les déplacements électoraux dans les régions, le Premier Ministre contredit complètement cette thèse : soit Chatel n'est pas le porte-parole de son Premier ministre, soit il dit le contraire de ce que fait son patron, et les électeurs croient d'avantage ce qu'ils voient que ce qu'ils entendent !

 

 

04/03/2010

Jospin raconte-un peu- Lionel

Lionel raconte Jospin

 

Editions du Seuil

 

 

Il s'agit d'un livre d'entretiens, comme cela se fait de plus en plus en matière de livres politiques.

Plus précisément, il s'agit des entretiens partiellement diffusés par France 2 en janvier.

Entretiens avec Pierre Favier, longtemps correspondant de l'AFP à l'Elysée, au temps de la Présidence de François Mitterrand.

C'est, un tout petit peu, la vie de Lionel Jospin, et beaucoup cette histoire que nous avons été nombreux à vivre intensément, des prémisses de la victoire de François Mitterrand à l'élimination de Lionel Jospin au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, en passant par d'autres succès et d'autres défaites.

L'itinéraire d'une génération à travers celui d'un homme hors du commun.

 

 

"Que ce livre puisse être utile à tous ceux, à gauche, qui veulent retrouver le chemin du pouvoir"

 

"Il est symptomatique de notre époque qu'on puisse "reprocher" à un homme politique la rigueur et la probité"

 

"Dès qu'on arrête cinq minutes de faire quelque chose, il faut ouvrir un livre"(Boris Fraenkel)

 

"On ne conquiert pas le pouvoir en se montrant irresponsable dans l'opposition"

 

"Un homme, ou une femme, en politique comme ailleurs, se juge dans l'action, à sa capacité à être à la hauteur de sa tâche"

 

"Diriger, c'est toujours orienter, donner un sens. Faire que chacun se sente à l'aise et travaille"

 

"Quand on gouverne, on doit se préoccuper des  conséquences de ce que l'on fait"

 

"Pourquoi la politique se serait-elle pas éthique ?"

 

L'affirmation de l'Europe comme une communauté économique et politique est à mes yeux l'un des faits les plus novateurs et les plus féconds du XXe siècle"

"Nous détourner de l'Europe sous prétexte de ses insuffisances serait tourner le dos à notre intérêt historique et nous priver du surcroît de force qu'elle peut donner à tous"

"La monnaie unique nous a préservés des conséquences monétaires de la crise économique et financière actuelle"

 

"Trois motifs de satisfaction : avoir agi selon des convictions et sans cynisme ; s'être efforcé de servir l'intérêt général ; se sentir, non pas apprécié par tous, mais aimé de certains et respecté par beaucoup"

 

"L'intérêt pour la vie de la cité et pour le sort du monde reste une dimension essentielle de la vie d'un homme"

 

08:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

26/02/2010

exclusions

Article 11.19 : "Lorsqu'un(e) adhérent(e) du Parti est candidat(e) à un poste électif pour lequel les instances régulières du parti ont investi un(e) autre candidat(e), le Conseil national, saisi par l'une des parties en cause, constate que l'indiscipliné(e)  s'est lui (elle) même mis(e) en dehors du Parti et le (la) répute exclu(e)."

 

Article 11.12 (au PS, on parle de la réintégration avant de parler d'exclusion) : "Tout(e) citoyen(e) exclu(e) -ou réputé(e) exclu(e) du parti ne peut être réadmis(e) qu'après un délai de deux années.

La décision de réintégration est prise par le Conseil national, ou le Bureau national des adhésions, après avis motivé de la fédération et de la section auxquelles appartenait l'intéressé(e) avant son exclusion."

 

 

Lorsqu'avec quelques camarades et amis, j'ai accepté d'être candidat sur une liste de gauche, pour être en conformité avec les décisions du PS de faire partout des listes de gauche, face à une liste "apolitique" ayant l'appui de certains caciques départementaux,  je savais que je me mettais "en dehors du parti".

J'ai été exclu par voie de presse ("Le PS vire JF Vallin"), mais le "conseil national" n'a pas été saisi. Je ne me considère donc pas comme "réputé exclu".

 

Les camarades des cinq fédérations du Languedoc-Roussillon s'appuient sur le même article : leurs listes ont été approuvées par le "conseil national", et le "Bureau" du parti ne peut donc pas les considérer comme exclus.

 

 

 

 

08:46 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, ps

25/02/2010

violence et politique

Niger :

 

L'année dernière le Président Tandja avait dissous le Parlement et le Conseil constitutionnel qui voulaient l'empêcher de se maintenir au pouvoir, et changé la Constitution. Il avait ainsi perdu toute légitimité démocratique.

 

Il vient d'être renversé par un coup d'Etat militaire.

 

L'Union Africaine a condamné "l'usage de la violence pour tout changement de pouvoir politique". La CEDEAO a "condamné une fois de plus tous les actes destinés à parvenir, ou à se maintenir, au pouvoir par des moyens non constitutionnels".

L'Union européenne a exprimé "sa profonde préoccupation" et appelé au "retour à l'ordre constitutionnel" par "la mise en œuvre rapide d'un processus démocratique", soutenant "la médiation de la CEDEAO et de l'Union Africaine".

Le Secrétaire général de l'ONU "désapprouve tout changement anticonstitutionnel et toute tentative pour rester au pouvoir par des voies anticonstitutionnelles".

 

Mais toutes ces instances n'étaient pas parvenues à faire bouger le Président Tandja et à lui faire renoncer au pouvoir.

Il n'est pas surprenant que le coup d'Etat ait eu lieu 48 heures après l'échec de la dernière tentative de la CEDEAO.

 

Quand la voie diplomatique ne donne aucun résultat, est-il condamnable d'utiliser la force ?

 

Les syndicats et les défenseurs des droits de l'Homme demandent aux putschistes de tenir leurs promesses et de rétablir au plus vite la démocratie.

Le retour à la liberté d'expression serait un premier signe.

 

Dans l'attente d'une légitimité démocratique retrouvée, le régime de sanctions prévu par l'Accord de Cotonou signé entre l'Union européenne et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique,  doit se poursuivre.

 

10:31 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique, politique