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02/01/2020

Histoires franco-allemandes

Notre histoire

1922/1945

Hélie de Saint Marc et August von Kageneck

"J'ai lu" 7357

Tout pourrait opposer Hélie de Saint Marc, ancien résistant (à 19 ans) déporté à Buchenwald,  et August von Kageneck, officier de "panzers".

Ils dialoguent et se racontent leurs parcours. Tous les deux nés en 1922 , avec des noms à particule, dans des familles nombreuses très catholiques, scolarisés chez les Jésuites avant d'embrasser une carrière militaire d'officier. "J'ai chercher à Saint-Cyr, puis à la Légion étrangère, la fraternité que j'avais connue dans la Résistance et à Buchenwald" (HMS).

"La déportation m'a décapé de mes préjugés. J'ai appris à douter. J'ai découvert l'infini des hommes, sans distinction de race ou de culture." (HSM)

"J'ai toujours été fasciné de voir à quel point des êtres sensés, parfois d'une grande intelligence, en arrivent à tenir des propos ignobles et absurdes comme si l'antisémitisme était une maladie de la raison" (HSM)

"Après la guerre, j'ai découvert que la Wehrmacht fut non seulement complice mais parfois coupable des crimes commis au nom de l'idéologie nazie." (AK)

"L'Histoire ne juge jamais que les vaincus." "L'Histoire est un remède au totalitarisme. Elle enseigne qu'il n'y a pas d'actes isolés, seulement des enchaînements. Un pays sans Histoire ne serait pas un pays sans malheurs, mais un pays sans valeurs" (HSM)

"Il y a, de façon permanente, près de trente conflits sur la surface du globe. Il faudra bien que des hommes et des femmes continuent à consacrer leur vie à la défense d'une collectivité nationale." (HSM)

"Je suis évidemment très favorable à une Europe unissant les destins de pays voisins. Construire une communauté dotée d'un pouvoir fort, et notamment une vraie politique de sécurité, me semble tout à fait normal et même inéluctable. Ce qui importe, c'est d'encourager le sentiment que nos deux pays sont liés par une communauté de destins." (AK)

 

 

08:44 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

30/12/2019

le beau Philippe

Philippe le Bel

Scénario : Mathieu Gabella

Historiens : Etienne Anheim et Valérie Theis

Dessin : Christophe Regnault

Les grands personnages de l'histoire en bandes dessinées

Le Monde / Glénat / Fayard

 

Quand il est question de Philippe le Bel, la première chose qui vient généralement à l'esprit est sa décision d'éliminer les Templiers. Dans cet album, cela ne prend qu'une page.

Par contre il est beaucoup question de son affrontement avec le Pape Boniface VIII, avec en arrière plan cette grande controverse également soulevée par Frédéric Barberousse, Empereur germanique : du Pape ou du Roi, qui doit avoir la prépondérance ? Henri VIII d'Angleterre a tranché de manière radicale en créant sa propre Eglise.

En geste d'apaisement le Pape a fait du grand-père de Philippe, Louis IX, un Saint.

Une autre grande affaire de son règne fut la défaite contre les Flamands qui encore aujourd'hui fêtent cette "bataille des éperons d'or", éperons des nobles français, encore pendus dans la cathédrale de Courtrai.

Philippe s'appuie sur un cercle de fidèles issus de la petite noblesse, mais compétents dans les domaines juridiques et financier. Ce qui était important car le roi était toujours en quête de ressources.

"En essayant d'étendre et de développer le pouvoir de la monarchie Philippe le Bel s'était engagé dans un processus de construction de l'Etat royal dont il avait sous-estimé le coût, un coût que personne n'était prêt à assumer."

"La tâche de l'historien n'est pas de ressusciter le passé, mais de le rendre intelligible"

 

18:38 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire

28/12/2019

à Molenbeek...

Le second disciple

Kenan Görgün

éditions Les arènes / équinox

 

Molenbeek, une des communes de Bruxelles, est devenue tristement célèbre après les tueries de Paris et Bruxelles parce que plusieurs assassins djihadistes en étaient originaires.

Ce roman met en scène deux "fous d'Allah". L'un d'origine maghrébine, ayant organisé une triple explosion de kamikazes sur la Grand Place de Bruxelles.

Le second, Xavier, ancien militaire,  s'est converti à l'islam en prison, sous le nom d'Abou Kassem, l'un des noms du Prophète. Et les convertis sont souvent parmi les plus extrémistes.

Puisque à Bruxelles se tiennent de nombreux Sommets des Chefs d'Etats et de gouvernements européens, le but sera donc de préparer un attentat à l'occasion de l'un d'eux.

Comme le dit l'adage : "qui sème le vent récolte la tempête".

 

"L'un des traits qui rendent le virus si difficile à cerner et à comprendre : accepter que ceux qui font cela sont bien des êtres humains."

"La prison ne joue pas du tour son rôle d'étouffoir sur le virus mais au contraire se fait contaminer par lui à toute vitesse à cause du repli sur soi du monde de la prison."

 

14:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar

26/12/2019

je pense, donc je ris...

La philo par les blagues

textes : Ondine  Lauriot, dit Prévost

dessins : Maxence Granger

couleurs : Nicolas Archimède

éditions 21g.fr

 

La philo par les blagues. N'est-ce pas une blague ? "Qu'est-ce qu'un monsieur respectable qui se prend le manche du râteau a donc à voir avec Platon ?". "L'inattendu seul peut nous sortir du flot de ce à quoi nous sommes habitués, et nous interpeller pour nous faire penser."

Un gag introductif sous forme de BD, et sur la page en vis à vis quelques réflexions sur le sujet, avec des citations de philosophes connus, sur les thèmes habituels de la philosophie : "se connaître soi-même", "soi et les autres", "le monde qui nous entoure".

 

"21g", pourquoi ce nom pour ces éditions ? Parce que c'est le poids supposé de chacune de nos âmes...

 

"celui qui se sait profond s'efforce d'être clair ; celui qui voudrait sembler profond à la foule s'efforce d'être obscur." (Nietzsche)

"faut pas parler aux cons, ça les instruit" (Michel Audiard)

"Pascal considère que toutes nos distractions sont là pour nous permettre d'oublier, au moins pour un moment, le fait que nous allons mourir et que notre vie n'a pas de sens"

Ce livre est un contre exemple : il peut nous distraire, mais ne nous fait rien oublier.

"En plaisantant, on peut tout dire, même la vérité" (Freud)

"Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie." (Confucius)

"L'homme doit s'appuyer sur le passé et tendre vers l'avenir" (Henri Bergson)

 

 

08:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, philosophie

23/12/2019

Dans les coulisses de la politique

Souvenirs, souvenirs

Catherine Nay

éditions Robert Laffont

 

Elle voulait être journaliste. Elle l'est, depuis le début des années 60 et ses débuts à l'Express de Françoise Giroud. Elle était chargé de suivre le RPR. Elle a donc suivi de près la carrière de Jacques Chirac. Ce qui ne l'a pas empêché d'écrire deux livres sur François Mitterrand ("Le noir et le rouge" et "Les Sept Mitterrand"), en prenant un congé sabbatique.

Elle passera également par Europe 1 et Jours de France, le magazine de Marcel Dassault.

Ce tome s'arrête avec l'élection de Chirac à la présidence de la République. Un second tome est annoncé.

Depuis cinquante ans elle partage la vie d'un cacique du gaullisme, ce qui lui a permis beaucoup de contacts dans les diners en ville, entre gens du même monde.

Ce livre fourmille d'anecdotes.

 

"La rhétorique bavarde prolonge le plaisir"  ; "On n'a rien inventé de mieux que la vie"  ; "La politique est le choix relatif entre le préférable et le détestable" (Claude Imbert)

"La Ve République est une longue histoire de couple entre le Président et son Premier Ministre. Leur séparation se fait toujours dans la douleur et le ressentiment"

"Pompidou prône l'entrée de l'Angleterre dans le Marché commun qu'avait toujours refusée le général de Gaulle. C'était la condition sine qua non pour que les centristes le rallient. "C'est l'assurance qu'il n'y aura jamais d'intégration européenne" m'avait expliqué, radieux, André Fanton (député RPR)

"Marie-France Garaud a dressé des chevaux.Et quand on l'entend s'adresser aux parlementaires, on sent qu'il lui en est resté quelque chose."

 

 

17:30 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poliique