05/12/2007
Ma vie n'est pas une comédie romantique
Ma vie n'est pas une comédie romantique
De Marc Gibaja
Avec Marie Gillain et Gilles Lelouche
Ce film est une, très bonne, comédie romantique.
C'est une comédie, fort drôle, avec de bons gags et de bons dialogues et de nombreuses situations comiques.
C'est romantique à souhait. On voit, très vite, que ces deux là sont faits l'un pour l''autre, et que les péripéties n'y changeront rien.
Marie Gillain est adorable et Gilles Lelouche "est" totalement le personnage.
En conclusion, c'est une comédie romantique, comme le cinéma américain en produit d'excellentes, et le cinéma français un peu moins souvent.
Si vous aimez le genre, c'est une comédie romantique que vous ne manquerez pas !
08:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2007
La face cachée
De Bernard Campan
Avec Bernard Campan, Karin Viard et Jean-Hughes Anglade
Imaginez un type dans un canoë. Il dévale la rivière. Il est secoué. Il prend des coups. Il boit la tasse. S'il aime le canoë, il prend son pied. S'il n'aime pas le canoë il fait le même parcours, il prend les mêmes coups, mais il est malheureux pendant toute la descente.
La vie, c'est comme une descente en canoë...et nous aimons plus ou moins.
Sauf que nous ne faisons pas tous le même parcours, et que nous n'avons pas tous le même canoë.
Etre deux dans le canoë ne semble pas arranger les choses...
Le couple Bernard Campan (réalisateur du film, bien loin de ses rôles comiques) et Karin Viard ne semble pas aimer le canoë.
Et d'avoir un copain, Jean-Hughes Anglade, ne semble pas aider beaucoup non plus.
La fin est un peu longue à venir, surprenante, et explique le titre, je ne la vous raconterai donc pas.
Le film a été présenté en avant première à Saint Omer. En partie tourné dans la région : les voitures sont immatriculées 59 ou 62 (il n'y a pas de canoë), mais il me semble bien avoir reconnu le musée de la musique de Bruxelles.
08:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2)
18/10/2007
Qui a tué Daniel Pearl ?
De Michael Winterbottom
Avec Angelina Jolie
Qui a tué Daniel Pearl ? Bernard-Henry Levy a posé la question, dans un livre, en 2003.
Ce film est tiré du livre de la veuve, française, de Daniel Pearl : "un cœur invaincu".
Daniel Pearl était journaliste, et américain. Quand, après le 11 septembre, les USA ont décidé de s'en prendre au régime des talibans, qu'ils avaient largement contribué à mettre en place, pour obliger les Russes à quitter l'Afghanistan, les journalistes américains et européens se sont rués vers le Pakistan, point d'entrée quasi obligatoire vers l'Afghanistan en guerre.
Daniel Pearl était de ceux-là. Avec un handicap, rédhibitoire, qui lui a été fatal dans ce pays où l'intransigeance religieuse est "monnaie courante", y compris entre "frères" musulmans : Daniel Pearl, bien que non pratiquant, était juif. Cela n'était pas écrit sur son visage, mais il était capable d'"exploser" à force d'entendre les tonnes d'insanités sur "les juifs" proférées devant lui.
BHL soupçonne certains éléments des services de sécurité militaires pakistanais d'avoir été les complices, sinon les instigateurs, de l'enlèvement et du meurtre. Il est vrai que le Pakistan est loin d'être une démocratie et que l'armée constitue un véritable "Etat dans l'Etat".
Dans des esprits étroits, un journaliste de confession juive, même non affirmée, mais non niée, ne pouvait être qu'un espion israélien.
De même que sa collègue, musulmane indienne, ne pouvait être qu'un agent des services secrets indiens.
Triste conception du journalisme...
Angelina Jolie est très convaincante, très touchante, dans le rôle de l'épouse, enceinte en phase terminale, elle même journaliste (Radio France International). Le spectateur vit avec elle l'amour, l'angoisse, les espoirs, les doutes, les colères, avant l'issue, fatale pour Daniel.
Un beau film pour une belle actrice.
Mais, d'après la photo sur son livre, la femme, malheureusement maintenant veuve, de Daniel Pearl est très mignonne également.
09:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2007
Caramel
De Nadine Labaki
L'"Hebdo des socialistes" a déjà écrit tout le bien qu'il faut penser de ce film, doux comme un caramel. Mais le caramel, si on le laisse durcir sur la peau, sert d'épilatoire, et ça fait un peu mal (j'ai pas essayé !).
Un film réalisé par une femme, qui montre des femmes dans leur vie quotidienne, ni misérabiliste, ni idéale, à Beyrouth, mais pas un film seulement pour les femmes.
Une sorte de "Vénus Beauté" à la libanaise, avec des amours, des espoirs d'amour, des désillusions : la vie...
Le film ayant été coproduit par Arte, il n'y a plus qu'à attendre qu'il passe sur cette chaine.
08:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
05/10/2007
99 F
De Jan Kounen
Avec Jean Dujardin et Vahina Giocante
Et des apparitions de Frédéric Beigbeder
Pourquoi achetons-nous tels yaourts blancs plutôt que tels autres ?
Parce que la publicité a su nous convaincre !
Pour écouler ses tonnes de yaourts, l'industriel a recours à des professionnels chargés d'incruster dans notre "part de cerveau disponible" le besoin irrépressible de ces yaourts.
Frédéric Beigbeder était "créatif" dans une grande agence de publicité. Un jour il en a eu "ras le bol" et a écrit un livre, vendu 99F (c'était du temps des francs), qui a obtenu un grand succès, qui raconte avec talent, sans trop cracher dans la soupe, ce monde de la publicité, où l'argent coule à flot, monde sans pitié, où les descentes sont aussi rapides que les ascensions. Un monde d'argent donc d'apparence, où il est essentiel d'être visible, par sa voiture, ses vêtements, sa coiffure, ses manières, sans parler des amants et des maîtresses, ni des drogues. Un monde où les industriels paient les créatifs, parce qu'ils en ont besoin, tout en les méprisant, et dans lequel les créatifs méprisent les industriels, mais se plient à leurs désirs, puisqu'ils les paient, très cher.
Frédéric Beigbeder a quitté ce monde, tout en mettant, temporairement, son savoir faire au service du Parti Communiste (les résultats n'ont pas été probants, ce qui prouve que la communication ne suffit pas !). Il écrit des livres qui montrent qu'il est toujours créatif et un surdoué de la communication. Il gagne moins d'argent mais semble plus heureux. Il a préféré l'être au paraître.
Dans le film, Frédéric Beigbeder fait quelques apparitions, mais son rôle est joué, très bien, par Jean Dujardin, parfait en créatif trop sûr de lui, trop méprisant, que la vie (une rupture sentimentale) oblige à se remettre en cause et qui "casse la baraque" par la force du chagrin.
Aujourd'hui 99 francs, ça fait 14 euros 99...le prix du livre !
Le film vaut également la peine d'être vu.
09:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)