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30/01/2017

The Age of Anxiety

La peinture américaine des années 30

Musée de l'Orangerie

 

1929 : une grave crise économique secoue les Etats-Unis d'Amérique. Steinbeck, avec "Les raisins de la colère" est le  symbole, dans la littérature, de cette période qui se reflète également dans la peinture qui montre les dégâts engendrés par la crise, aussi bien dans le monde de l'industrie que dans les campagnes .

Dans le monde de l'amusement également. "On achève bien les chevaux" racontait ces marathons de danse jusqu'à l'épuisement. 

L'histoire est revisitée, aussi bien les traditions indiennes que le passé esclavagiste.

Sur le plan graphique, la période va du néo-cubisme au surréalisme en passant par les abstractions de Pollock ou, au contraire,  le réalisme froid d'Edward Hopper.

 

Une visite à l'Orangerie, est l'occasion de revoir la collection permanente , avec les célèbres "Nymphéas", mais aussi des oeuvres de Renoir, Cézanne, Rousseau ("le douanier"), Modigliani, Marie Laurencin, Matisse, Picasso, Derain Soutine, Utrillo...En complément de celles qui se trouvent au musée d'Orsay.

 

11:51 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

29/01/2017

Festival de la biographie Nîmes

Les écritures de l'histoire

Hôtel Novotel Atrai

 

Jusqu'à ce soir. 

Plein d'auteurs présents. Pas trop trop de monde pour s'en approcher.

Un drôle d'effet de voir "en vrai" des auteurs souvent vus à la télé, comme Henri-Jean Servat, PPDA, Richard Bohringer, François de Closets, Alain Chamfort,  Zoé Valdès, Marek Halter, etc.

L'impression que ces gens ont quelque peu vieilli...

Interessant de voir, "en chair et en os", des historiens dont j'ai lu quelques livres, comme Emmanuel de Waresquiel, Michel Verg-Franceschi, Eric Teysssier, Jean Sévillia, Joël Schmidt, Thierry Lentz, Didier Le Fur...

Le festival de la biographie de Nîmes, j'y retournerai l'année prochaine !

 

11:11 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

28/01/2017

Une femme qui tue

Fleur de tonnerre

de Stéphanie Pillonca-Kervern

avec Déborah François

d'après le roman de Jean Teulé, d'après des faits réels

 

Au début du XIXe siècle, dans l'atmosphère trouble des superstitions bretonnes, une petite fille se prend pour "l'Ankou", c'est à dire pour la mort. Elle deviendra la plus importante tueuse en série connue de l'histoire de France, toujours par empoisonnement. Au moins 26 victimes à son actif, jusqu'à sa décapitation à plus de 50 ans. 

Aujourd'hui, un tel cas relèverait clairement de la psychiatrie.

Déborah François, découverte par les frères Dardenne, est remarquable. Le chanteur Benjamin Biolay est moins convaincant.

 

 

08:31 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

27/01/2017

Corée : entre le Nord et le Sud

L'empire des lumières

de Kim Young-ha

éditions Philippe Picquier

 

Kim Kiyeong a été envoyé clandestinement au Sud par le régime de Corée du Nord pour une mission d'infiltration. Vingt ans plus tard, il reçoit l'ordre de son retour.

Mais, en vingt ans, il a fait sa vie, s'est marié, sans rien dire à son épouse de sa véritable identité, eu avec elle une fille. Il n'a aucune envie de repartir. D'autant que, pour maintenir son pouvoir absolu, le régime a multiplié les purges...dont son chef direct a été la victime.

Retera ou partira ? Le livre tient le lecteur en haleine. 

L'occasion d'évoquer la vie dans chacune des deux parties de la péninsule coréenne.

Comme tous les livres coréens traduits en français que j'ai pu lire, ce roman baigne dans l'histoire de la Corée, de la guerre civile, de la division du pays, des difficultés au Nord et au Sud, sans manichéisme.

 

08:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : litérature

26/01/2017

I, Daniel Blake

Moi, Daniel Blake

de Ken Loach

avec Dave Johns, Hayly Squires

Palme d'or, Cannes 2016

 

Bientôt 60 ans, une crise cardiaque qui le met en incapacité de travailler. Mais l'équivalent de "Pôle Emploi" le menace de lui supprimer toute allocation s'il ne cherche pas du travail et s'il ne suit pas un stage pour apprendre à faire son CV.

Dans ses pérégrinations avec l'administration, il rencontre une jeune mère célibataire, chômeuse de longue durée,  "déportée" de Londres à Newcastle avec ses deux enfants.

Bien entendu, ils vont sympathiser et s'aider mutuellement.

Ces décisions administratives sont tellement absurdes qu'elles sont difficilement crédibles, malgré le talent des deux interprètes.

Par contre, les spectateurs, même n'ayant jamais été au chômage, peuvent se reconnaître facilement dans les scènes dans lesquelles Daniel est au prise avec un répondeur téléphonique lui annonçant invariablement que tous les opérateurs sont déjà en ligne, ou quand il est renvoyé pour ses démarches vers un ordinateur dont il ne maîtrise pas le fonctionnement.

J'aime beaucoup Ken Loach. A 80 ans il a toujours la même verve et le même militantisme pour ses idéaux de justice sociale. Parmi ses 45 films, j'ai particulièrement aimé "Raining Stones", "Land and Freedom", "Looking for Eric", "La part des anges". "Le vent se lève" me semblait amplement mériter la Palme d'Or. Je suis plus interrogatif cette fois ci ? Que connaissent de la réalité du chômage et de la vie de ses victimes les membres du jury cannois ? Pourquoi ont-ils choisi celui-ci ?

 

18:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma