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24/09/2016

les produits décryptés

Guide d'achat pour bien manger

Dr Jean-Michel Cohen

éditions First

 

Je savais déjà qu'il ne fallait pas toujours se fier aux étiquettes "allégé", "light" etc. et même à certains produits "de régime".

Malgré tout, je me donnais bonne conscience en prenant du chocolat à 70% de cacao, avec seulement 2% de sucre, avec écrit en gros "ligne". Malheureusement, je lis dans le guide qu'il est "plus gras"...D'où l'intérêt d'être capable de lire les étiquettes. Ce qui a été fait pour nous par des spécialistes.

Ce guide est pratique : classés par catégories,  sur les pages de gauche, en vert, les produits conseillés, à droite, en rouge, les déconseillés. Avec, à chaque fois, l'explication et la composition expliquée.

Je ne vais pas prendre avec moi ce guide de plus de 400 pages, mais j'ai bien l'intention de me faire un petite fiche pour les produits alimentaires courants que je prends au supermarché...

 

08:15 Publié dans Shopping | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : diététique

23/09/2016

Stefan Zweig avant l'aube

Stefan Zweig, adieu l'Europe

Vor der Morgenröte (avant l'aube, titre original)

de Maria Schrader

avec Josef Hader, Barbara Sukowa, Aenne Schwarz

 

Stefan Zweig, auteur mondialement célèbre,  fuit l'Autriche en 1934 pour Londres, où il est considéré comme "étranger suspect", puisque germanophone. En 36 il part de New-York, où il ne bénéficie que d'un visa provisoire pour l'Amérique latine.

En six épisodes, le film raconte sa vie en exil, essentiellement au Brésil, livre sur lequel il écrit un livre, jusqu'à son suicide en 1942, à Petropolis.

Le film souligne l'empathie de Zweig avec les victimes du nazisme qui n'ont pas eu sa chance de fuir à temps. Quelle sont les responsabilités des intellectuels , leurs moyens de peser sur le cours des évènements ? Il revendique son impuissance.

Pourquoi Zweig ne suicide-t-il ? Le film laisse entendre qu'il ne supporte pas "l'échec d'une civilisation". Alors que les Américains viennent d'entrer en guerre, et donc que la victoire contre Hitler devient possible,  sinon probable, Zweig, profondément pacifiste,  ne supporterait pas que les hommes aiment tant la guerre, même pour une bonne cause.

Dans l'excellente BD "Les derniers jours de Stefan Zweig", le désespoir, et donc le suicide, viendrait de la prise de Singapour par les Japonais, et donc d'une défaite annoncée des Américains, ce à quoi le film ne fait pas allusion.

Reste sa lettre d'adieu dans laquelle il parle de ses "forces épuisées par les longues années d'errance". Il ne se sent pas de taille, à 60 ans, de commencer une nouvelle vie, malgré sa jeune épouse qu'il entraîne dans la mort avec lui.

Cinématographiquement, il est possible de regretter la multiplication de plans trop longs qui font que le film manque de rythme. Il s'en dégage, malheureusement trop souvent, un vague ennui.

 

16:03 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/09/2016

Cartooning for Peace fête ses 10 ans

Le dessin de presse dans tous ses états

éditions Gallimard

 

Cartooning for Peace a été créée il y a 10 ans par Koffi Annan et Plantu et regroupe 147 dessinateurs de presse du monde entier.

Il y a un an, l'association organisait à Paris un colloque international sur le thème "le dessin de presse dans tous ses états."

Le livre reprend des extraits de certaines interventions, et surtout presque 200 pages de dessins de presse, dont certains assez récents, comme celui du Mexicain Bodigàn sur l'attentat de Nice du 14 juillet dernier.

Parmi mes préférés : le Belge Kroll, le Suisse Chappatte, Willis from Tunis, et le duo formé par le Palestinien Khallil et l'Israélien Kichka. 

 

"Je suis responsable de ce que je dis, mais toi tu es responsable de ce que tu interprètes" (Bonil, dessinateur équatorien)

"Caricaturer l'Europe, c'est construire l'Europe. C'est aussi par la liberté des caricaturistes qu'elle se dessine comme un espace commun." (Harlem Désir, Secrétaire d'Etat aux affaires européennes)

 

 

08:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessins de presse

21/09/2016

N'oubliez jamais que le seigneur vous regarde !

Filles des oiseaux

Florence Cestac

éditions Dargaud

 

Une BD pleine d'humour, ce qui n'est pas étonnant de la part de Florence Cestac. Son "Démon de midi" date de vingt ans et je m'en souviens encore !

L'action se passe il y a une cinquantaine d'années, mais reste d'actualité. Les religieuses catholiques ont probablement beaucoup évolué, mais les tabous, en particulier sexuels, n'ont pas disparu. Comme l'écrit Jean Teulé dans sa préface, nous sommes passés de "l'emmerdement des soutanes" à "la chierie des djellabas avec des prisons grillagées de burka et les tristes morales qui les accompagnent". Avec le même avertissement : "n'oubliez jamais que le seigneur vous regarde".

Pas beaucoup de différence entre les talibans obsédés par les serviettes hygiéniques, non prévues dans le Coran,  et les religieuses considérant les tampons périodiques "un objet de Satan".

Ne serait-il pas possible de mettre aujourd'hui dans la bouche des Salafistes les paroles prononcées alors par des religieuses catholiques : "tu n'es rien , mais tu peux devenir une servante du seigneur ou une épouse exemplaire : jolie, douce, aimable, modeste et polie. Vous n'êtes pas là pour la fantaisie, ou le plaisir, mais pour occuper la place que vos parents et Dieu ont choisie pour vous !" 

Donc, il y a cinquante ans, dans un pensionnat religieux de provinces, deux adolescentes de milieux sociaux très différents se rencontrent et se lient d'amitié, jusqu'à ...mai 68 !

 

08:39 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

20/09/2016

Toni Erdman

Toni Erdman

de Maren Ade

avec Peter Simorischek, Sandra Hüller

 

Le film dont tout le monde parlait à Cannes, y compris pour n'avoir reçu aucun prix.

Le Figaro et l'Huma, ainsi que Libé qui donnent leur note maximum. Une seule inquiétude : les "Cahiers du cinéma" qui parle de "chef d'œuvre", ce qui n'est pas bon signe. Mais puisque plusieurs parlaient de "comédie de l'été"...

Les relations entre un père et sa fille.

La fille est consultante et travaille pour de grandes entreprises multinationales. Elle peut espérer une promotion. Sa vie affective est un désert.

La vie affective du père est également un désert après la mort de son vieux chien.  Il tente donc de se rapprocher de sa fille, en allant lui rendre visite en Roumanie où elle est en mission pour son entreprise.

Il est incongru, burlesque, lourdaud, bouffon, souvent ridicule au point de faire honte à sa fille. Il invente le personnage de Toni Erdman, avec perruque et fausses dents.

Mais il pose des questions de fond qui peuvent avoir un écho en nous : es tu heureuse ? qu'est-ce qui vaut la peine d'être vécu ?

Le personnage de Toni Erdman est plus pathétique que drôle, mais le film ne manque pas d'humour. La critique sociale est à fleur de peau.

Mais était-il indispensable de nous en mettre pour presque trois heures ?

 

15:37 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma