15/11/2016
Dixième volet des aventures du policier Chen
Il était une fois l'inspecteur Chen
de Qiu Xiaolong
éditions Liana Levi
Comme pour son héros, la famille de l'auteur a souffert de la "Révolution culturelle". Il revient sur cet épisode tragique de l'histoire de la Chine en racontant la première énigme policière résolue par le tout jeune inspecteur Chen, sortant de l'université et affecté à la traduction du code de procédure américain.
Les défauts du régime chinois actuels , les conditions de vie, sont également soulignés. Pas étonnant que ses œuvres soient censurées dans leur traduction chinoise.
Comme toujours dans les livres de Qiu Xiaolong, l'histoire est agrémentée de citations de poèmes et de proverbes chinois.
Le livre se termine par un récit autobiographique.
08:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
14/11/2016
Thje girl on the train
La fille du train
de Tate Taylor
avec Emily Blunt, Rebecca Ferguson, Haley Bennet, Alison Janney
Tiré d'un roman à succès de Paula Hawkins. Pas de suspens pour connaître le meurtrier pour celles et ceux qui avaient lu le livre !
La nounou a disparu. C'est un meurtre puisque son corps est retrouvé dans les bois quelques jours plus tard. Les fausses pistes se multiplient dans l'enquête menée par l'excellente actrice Allison Janney, vue pendant les sept saisons de "A la maison blanche".
L'héroïne, jouée par Emily Blunt, sur les épaules de qui repose le film, est suspectée. Elle est alcoolique, chômeuse, divorcée non recasée et a des trous de mémoire phénoménaux. Le personnage, pas l'actrice. Les spectateurs anglo-saxons remarqueront sont accent anglais qui souligne son isolement à New-York, et donne l'occasion d'un gag avec un psy d'origine étrangère.
Malheureusement le suspens manque un peu de rythme, avec de nombreux "flash-back".
14:04 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
13/11/2016
Salon de la photo de Paris, porte de Versailles
Au rez-de-chaussée, les laboratoires, les écoles, avec une tendance marquée pour les voyages avec un photographe, des expositions, le "photomaton" d'Harcourt...
A l'étage les fabricants d'appareil et d'accessoires. Avec un grand absent : Leica, sauf par l'intermédiaire d'un fabriquant japonais de téléphone.
En haut et en bas des conférenciers très spécialisés.
Partout, la difficulté de se mouvoir, et la quasi impossibilité de s'approcher des comptoirs.
18:52 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, photos
11/11/2016
Le choix des électeurs
La majorité des électeurs a voté pour Hillary Clinton...et est en colère aujourd'hui...
Trump, comme W Bush il y a quelques années n'a été élu que grâce à un système qui favorise les petits Etats. Comme pour les élections des Sénateurs en France, ou comme dans les institutions européennes qui favorisent les petits Etats... Ici comme là bas, les électeurs ne sont pas tous égaux.
Même s'ils sont minoritaires, ils furent nombreux à voter pour un homme dont le principe correspondait à leur aspiration : rendre sa grandeur à l'Amérique ! Et si elle l'est moins, c'est bien entendu la faute des métèques, au premier rang des quels les musulmans et les latinos.
Pas beaucoup de Latinos chez nous, mais pour le reste le discours peut être repris à l'identique et trouvera les mêmes échos. Marine Le Pen s'en réjouit déjà.
Comment expliquer que des gens aient voté pour quelqu'un qui promettait à la fois un plan de relance de mille milliards et une baisse des impôts ?
Le président élu ne tiendra probablement pas toutes ses promesses faites dans l'ambiance de la campagne électorale, par exemple mettre Hillary en prison, mais un grand vent réactionnaire souffle sur les USA, la composition du Sénat, de la Chambre, bientôt de la Cour suprême... Environnement, politique sociale, droit des femmes à disposer de leur corps, droit des homosexuels...
13:42 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élections usa
10/11/2016
Pakistan : clé de la stabilité du monde
Le syndrome pakistanais
Christophe Jaffrelot
éditions Fayard
Le syndrome pakistanais est un instabilité permanente ayant trois causes : les tensions entre un Etat unitaire et des identités ethniques fortes ; les tensions entre des politiques autoritaires (militaires ou civiles) et des aspirations démocratiques ; des tensions entre des conceptions concurrentes de l'Islam.
Deux racines de leur syndrome : "la peur de l'Inde et la préservation du statut des élites."
Le Pakistan a été créé, par séparation de l'Inde devenant indépendante, sur une base religieuse musulmane, voulue "par une élite décidée à défendre ses intérêts contre les hindous puis contre la plèbe."
"Première opération de "purification ethnique" de l'histoire moderne" Dix millions de personnes déplacées, un million de morts...
Résultat : "faiblesse persistante de la pression fiscale, absence de réforme agraire", "la pauvreté de masse reste la règle", "la monopolisation du pouvoir social par une mince élite, le creusement des inégalités et l'absence de forces de gauche" et "les hommes politiques restent les champions de l'enrichissement personnel."
Au nom de la lutte contre le communisme, puis contre le terrorisme, les USA apportent "une aide civile considérable" et une "manne militaire." "Dès lors qu'ils paient, les Etats-Unis obtiennent du Pakistan des concessions qui affectent sa souveraineté." Ce qui engendre "un solide antiaméricanisme."
"L'Etat pakistanais est en grande partie responsable de l'essor du sectarisme, du jihadisme et du mouvement taliban."
08:23 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pakistan