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06/12/2010

Saint Nicolas

Si tu savais, Nicolas, comme nous voudrions te faire ta fête...

Qui dans le rôle de l'âne et celui du père fouetard ?

Tu n'es pas venu à Tripoli pour le Sommet Afrique/ UE. Tu ne veux des Sommets avec les Africains que s'ils ne viennent que pour toi ? Ou parce qu'ils ne sont pas encore entrés dans l'Histoire ?

15:56 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint nicolas

05/12/2010

100 photos de journalistes

Pierre et Alexandra BOULAT

 

100 photos pour la liberté de la presse

 

Au profit de "Reporters sans frontières"

 

 

Pierre et Alexandra Boulat, tous les deux journalistes reporters, photographes.

 

Le père dès les années 40, travaillant longtemps en exclusivité pour LIFE, puis pour "Paris Match", "le choc des photos" moins "people" qu'aujourd'hui.

La fille,  à la fin du siècle dernier et au début des années 2000.

Passage de témoin entre le père et la fille. Passage également du noir et blanc à la couleur.

Le père en Egypte, en Palestine, photographiant les évènements liés à la guerre d'Algérie.

La fille "couvrant" l'Afghanistan, l'Irak, les Balkans, Gaza...

 

Des photos pour ne pas oublier.

 

 

07:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos

04/12/2010

Petite histoire congolaise

Quelques cartes postales à envoyer.

L'hôtel, pourtant très cher, refuse de s'en occuper.

Impossible d'aller à la poste en partant à 7 heures et demie le matin et en rentrant largement après l'heure de fermeture des bureaux.

Ce matin, je peux me permettre de prendre le bus de 8 heures 30. Je demande donc où se trouve la poste. A 150 mètres, mais, même en plein jour et en plein centre ville,  l'hôtel me confie aux bons soins d'un accompagnateur.

Après quelques minutes de marche, nous arrivons à la poste, ouverte, mais sans personne derrière les guichets. Un panneau indique très lisiblement que l'ouverture est à 8 heures, même le samedi.

Un gardien nous renseigne : "la poste ouvre à 8 heures, mais les guichetiers arrivent à 9 heures..."

 

14:42 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : voyages

Black Bazar

Black Bazar

 

Alain Mabanckou

 

Editions du Seuil

 

 

J'avais bien remarqué Alain Mabanckou,  et sa casquette, au café afro-cubain, du coin de la rue Saint Denis et de la rue de la Ferronnerie. Comme ce n'est pas à Paris que je garde mes livres de littérature africaine, je ne pouvais aller le voir en lui demandant une dédicace. Je ne me voyais pas non plus aller le déranger en lui disant : "J'ai lu, presque, tous vos livres depuis "Les petits fils nègres de Vercingétorix" en 2002. Vous avez eu le prix Renaudot pour "Mémoires de porc-épic", mais vous méritiez de l'avoir l'année précédente pour "Verre cassé", que j'ai trouvé bien meilleur..."

J'ignorais à ce moment là qu'il allait faire, ou qu'il avait déjà fait,  du "Jip's", ce "maquis" au cœur de Paris, un élément central de "Black Bazar".

 

"Black Bazar" se déroule à Paris, avec plein d'allers et retours, par l'esprit,  avec le "petit" Congo, par opposition au Congo "belge".

Essentiellement dans certaines parties de Paris que je connais bien :

- le JIP's, où l'on peut prendre des cours de salsa tous les dimanches après-midi. Imagination du romancier : Mabanckou invente en face de ce café coloré une boutique de strings, alors qu'il n'y a que d'un côté un "Bistrot romain" et de l'autre une pizzeria...

- la rue Riquet, et le métro Marx Dormoy, ce qui me ramène entre 50 et 60 ans dans mon passé, à une époque où les Algériens y étaient beaucoup plus nombreux que les Congolais...

- Les alentours du métro "Château d'Eau", avant d'arriver à la gare de l'Est, et tous ses coiffeurs spécialisés dans les chevelures africaines. J'y ai souvent remarqué les attroupements d'Africains à la sortie du métro, je n'aurais jamais imaginé l'explication qu'en donne le romancier...

 

Il n'y a pas vraiment d'histoire, mais, comme souvent chez Mabanckou, la description d'un personnage attachant, en l'occurrence le "Fessologue",  et,  comme le dit l'auteur : "Un écrivain est un artiste, c'est un peintre des mots..."

De plus, comme l'auteur enseigne la littérature francophone, les allusions littéraires, et pas seulement concernant la littérature francophone,  y sont légions.

 

 

"Dis moi comment tu noues ta cravate, je te dirai qui tu es". (Une des devises de la SAPE , "Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes")

 

08:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

02/12/2010

Kinshasa revit

La première fois que je suis venu à Kinshasa, le pays sortait de la guerre qui avait vu s'affronter, sur le sol de la RDC, les armées des pays voisins. Joseph Kabila venait de succéder à son père, assassiné. Les soldats angolais étaient encore présents et assuraient la sécurité du Président. Le soir : couvre-feu à la nuit tombée.

Aujourd'hui, la ville est en chantier : chantiers de travaux publics, chantiers de construction d'immeubles de bureaux et de logements. Parfois, comme souvent maintenant en Afrique, sous la direction d'architectes chinois. Contrairement à l'Angola, les ouvriers sont Congolais et non Chinois.

Le spectacle de dizaines de femmes sortant d'une boulangerie industrielle avec leurs paniers remplis de baguettes, qu'elles portent sur leur tête pour aller les vendre dans les rues est étonnant.

Le long des rues, des centaines, des milliers d'échoppes.

Partout des gens : la population de Kinshasa augmente de 400.000 personnes par an, en raison de l'exode rural, et, bien entendu, les infrastructures ne peuvent pas suivre.

Dans le centre, le quartier hérité de la colonisation. Mais les plus belles maisons sont maintenant sur les bords du fleuve. Autour du premier noyau, un cercle protecteur de logements militaires. Au delà,  les petites "maisons" sont parfois en parpaings, parfois en tôles. La distribution de l'électricité et de l'eau y est aléatoire.

Partout, les traces d'une chaude humidité.

L'union européenne, tout instrument financier confondu, a apporté l'année dernière une aide à la RDC de 230 millions d'euros. Il est prévu qu'elle soit de 250 millions d'euros l'année prochaine.

 

11:39 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique