11/04/2008
il y a longtemps que je t'aime
De Philippe Claudel
Avec Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein
Philippe Claudel est connu comme écrivain : "Le rapport de Brodeck", "Les âmes grises" (dont un film a été tiré), "Petite fabrique des rêves et des réalités", etc. Dans son premier film, il raconte l'histoire de deux sœurs qui se retrouvent après 15 ans de séparation forcée (l'aînée était en prison).
Le film montre bien la difficulté de la rédemption et de la réinsertion à la sortie de la prison, la méfiance, parfois la méchanceté, des autres.
Il nous rappelle qu'il faut être prudent(e)s dans ses jugements.
A la fin du film (que je ne vais pas vous raconter, que je trouve totalement invraisemblable, mais qui m'a fait pleurer toutes les larmes de mon corps, malgré son invraisemblance) la criminelle explique son mutisme : "expliquer, c'est déjà excuser, et rien ne peut excuser la mort d'un enfant".
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04/04/2008
Paris
De Cédric Klapisch
Avec Juliette Binoche, Karine Viard, Romain Duris, Fabrice Luchini
Klapisch fait du Lelouch : des hommes et des femmes vivent, parfois meurent, se croisent, parfois se rencontrent. Quelques un(e)s vont même jusqu'à s'aimer.
Paris sert de toile de fond, avec une sortie jusqu'à Rungis.
Les actrices et les acteurs sont bien dans leurs rôles. Karine Viard désopilante en commerçante raciste. Luchini est égal à lui même, en prof tombant amoureux d'une de ses élèves.
Ca dure deux heures dix pour nous dire qu'il faut profiter de la vie.
Telle est bien notre intention.
Petite précision : pour aller du cimetière du "Père Lachaise" à Montrouge, il est totalement inutile de passer par la Bastille. Moi j'aurais choisi de passer par Nation, Félix Eboué, Tolbiac, et le périphérique s'il n'est pas bouché...
08:30 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
28/03/2008
The bucket list
De Bob Reiner
Avec Jack Nicholson et Morgan Freeman
Deux hommes âgés, logés dans la même chambre d'hôpital, apprennent simultanément qu'ils n'ont plus que quelques semaines à vivre.
Il y a un blanc et un noir. Un riche et un pauvre. Le riche, c'est le blanc : Jack Nicholson qui en fait des tonnes, mais qui est irrésistible. Et son compagnon, le très humain Morgan Freeman, qui ne veut pas écouter les conseils de sa femme, qui voudrait l'envoyer chez un autre spécialiste.
Et ils dressent la liste "casse pipe" de ce dont ils rêvent avant de "casser leur pipe", (en anglais "kick the bucket" "taper dans le seau", d'où le titre) : saut en parachute, conduite d'une voiture de sport sur circuit, voyages de rêves (en passant par la France, bien entendu !), embrasser la plus jolie fille du monde : tout cela sera fait : c'est plus facile quand on en a les moyens...
Ce n'est pas larmoyant, malgré la mort qui rode. C'est bien "enlevé", à un bon rythme.
Un film qui donne envie de vivre et d'aimer.
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20/03/2008
Notre univers impitoyable
De Léa Fazer
Avec Alice Taglioni et Thierry Lhermitte
Un couple de jeunes cadres dynamiques. Un poste d'"associé" se libère. Il sera pour l'un(e) ou pour l'autre.
Le film examine les différentes possibilités, selon que c'est l'un(e) ou l'autre qui décroche le poste. La réaction de chacun(e) et du conjoint qui n'a pas obtenu la promotion. Dans les deux cas avec l'autre, avec les collègues, avec le patron.
Nous avons droit à tous les clichés, parfois correspondant, malheureusement à la réalité, sur les femmes au travail et sur les relations hommes / femmes, au travail et à la maison, avec ou sans enfants.
C'est parfois drôle. Les acteurs sont bons. Mais c'est un peu long pour nous démontrer que l'Amour, c'est aussi important que le travail, pour être heureux (heureuse).
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14/03/2008
Les cerfs-volants de Kaboul
Les cerfs-volants de Kaboul (The kite runner) De Marc Forster Kaboul avant l'invasion soviétique. Kaboul pendant l'invasion soviétique. La fuite, l'exil aux USA. Kaboul au temps de talibans, le retour au pays, l'horreur. Une amitié d'enfance trahie. La honte de la lâcheté. Un désir tardif de rédemption. Avant les talibans, il y avait beaucoup de cerfs-volants dans le ciel de Kaboul. Le film n'explique pas que, si les talibans ont interdit les cerfs-volants, ce n'est pas seulement parce que c'est un jeu futile qui détourne de la prière. Imaginez que votre cerf-volant se prenne dans un arbre. Vous montez dans l'arbre pour récupérer votre cerf-volant. Et là, le diable peut faire en sorte que vos yeux se portent sur une femme qui, à son domicile, ne serait pas voilée : vous vous mettez en situation de péché et vous déshonorer la femme. C'est donc pour le salut des âmes que les Talibans ont eu la bonté d'interdire les cerfs-volants de Kaboul. Si vous considérez qu'à Kaboul les talibans étaient maboules, profitez de la démocratie dans laquelle nous vivons, et allez voter dimanche : c'est votre vie quotidienne qui est en jeu.
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