28/12/2007
My blueberry nights
Elizabeth (Norah Jones, rient à voir avec la "Reine vierge") se remet mal d'une rupture amoureuse. Elle traverserait volontiers, pour de bon, la rue, pour retrouver le tenancier, très sympa, du bistrot d'en face (Jude Law). Avant ça, elle part faire quelques milliers de kms dans ce grand pays. A son retour, pas de problème : l'infidèle qui a brisé son cœur est parti et le beau et gentil Jude l'a attendue !
Les amateurs de l'ambiance musicale de Norah Jones apprécieront les superbes photos de paysages, et, bien entendu, la bande sonore, avec des chansons de Norah, mais pas seulement, toutes dans le ton intimiste et tendre.
Les filles iront pour Jude Law. Et elles seront déçues. Non pas qu'il soit moins beau ou moins bon, mais ses apparitions sont limitées.08:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2007
Elizabeth, l'âge d'or
L'âge d'or
De Shekar Kapur
Avec Cate Blanchett, Clive Owen et Jeremy Irons
J'avais bien aimé le premier film. On peut voir celui-ci en ayant oublié le premier.
Cate Blanchett a vieilli, comme son personnage.
J ' avais bien aimé le téléfilm, en deux parties, avec la formidable Helen Miren (The Queen) dans le rôle de la "Reine vierge", mais Cate Blanchett, de par son physique, fait probablement mieux ressortir le contraste entre la fragilité physique extérieure (les historiens nous disent qu ' Elizabeth I était "sèche") et la force intérieure qui lui permet d ' être souveraine, dans tous les sens du terme.
Le film se concentre sur les années 1587 / 1588 (son règne se termine en 1603, il y a donc encore de la place pour un troisième film...) : elle est obligée de faire exécuter Marie Stuart, Reine d ' Ecosse, centre ou objet de tous les complots, et qui représente un danger réel, puisque les catholiques et l ' Espagne veulent la mettre sur le trône anglais.
Ce sont les années de guerre, déclarée par l ' Espagne de Philippe II, catholique fanatique, qui occupe Paris pour soutenir les catholiques contre les protestants.
Philippe II d'Espagne voulait-il faire de sa fille Isabelle la Reine d'Angleterre, comme le montre le film ?
Ce qui est avéré, c'est qu'il voulait en faire la Reine de France après l'assassinat d'Henri III, pour éviter le protestant Henri IV de Navarre.
Ce que le film ne dit pas c'est que la guerre entre l'Angleterre et l'Espagne est commerciale avant d'être religieuse et porte sur le commerce anglais avec la Flandre.
La période peut être qualifiée "d ' âge d ' or" car elle marque le début de l ' essor économique anglais et le début des conquêtes anglaises dans le "Nouveau monde" où elles vont petit à petit supplanter les Espagnols.
C ' est également le siècle de Shakespeare.
Elizabeth est-elle vraiment restée vierge ?
Il fallait que tous en soient persuadés.
Le film la montre amoureuse du célèbre corsaire Sir Walter Raleigh (incarné par Clive Owen qui joue son personnage comme Errol Flyn).
L'Histoire a surtout retenu sa longue amitié amoureuse (chaste ?) avec le Comte d'Essex, plus jeune qu'elle de 34 ans, mais qu'elle n'hésitera pas à envoyer à l'échafaud quand il complotera contre elle.
Le film la montre refusant Charles d'Autriche. C'est pour ne pas déplaire à la France qu'elle l'aurait éconduit. Elle semblait avoir apprécié le Duc d'Anjou, frère du Roi de France, mais l'Espagne craignait cette alliance...
Elle est donc décédée sans héritier, laissant son trône à Jacques Stuart, Roi d'Ecosse, fils de Marie.
08:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2007
Ma vie n'est pas une comédie romantique
Ma vie n'est pas une comédie romantique
De Marc Gibaja
Avec Marie Gillain et Gilles Lelouche
Ce film est une, très bonne, comédie romantique.
C'est une comédie, fort drôle, avec de bons gags et de bons dialogues et de nombreuses situations comiques.
C'est romantique à souhait. On voit, très vite, que ces deux là sont faits l'un pour l''autre, et que les péripéties n'y changeront rien.
Marie Gillain est adorable et Gilles Lelouche "est" totalement le personnage.
En conclusion, c'est une comédie romantique, comme le cinéma américain en produit d'excellentes, et le cinéma français un peu moins souvent.
Si vous aimez le genre, c'est une comédie romantique que vous ne manquerez pas !
08:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2007
La face cachée
De Bernard Campan
Avec Bernard Campan, Karin Viard et Jean-Hughes Anglade
Imaginez un type dans un canoë. Il dévale la rivière. Il est secoué. Il prend des coups. Il boit la tasse. S'il aime le canoë, il prend son pied. S'il n'aime pas le canoë il fait le même parcours, il prend les mêmes coups, mais il est malheureux pendant toute la descente.
La vie, c'est comme une descente en canoë...et nous aimons plus ou moins.
Sauf que nous ne faisons pas tous le même parcours, et que nous n'avons pas tous le même canoë.
Etre deux dans le canoë ne semble pas arranger les choses...
Le couple Bernard Campan (réalisateur du film, bien loin de ses rôles comiques) et Karin Viard ne semble pas aimer le canoë.
Et d'avoir un copain, Jean-Hughes Anglade, ne semble pas aider beaucoup non plus.
La fin est un peu longue à venir, surprenante, et explique le titre, je ne la vous raconterai donc pas.
Le film a été présenté en avant première à Saint Omer. En partie tourné dans la région : les voitures sont immatriculées 59 ou 62 (il n'y a pas de canoë), mais il me semble bien avoir reconnu le musée de la musique de Bruxelles.
08:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2)
18/10/2007
Qui a tué Daniel Pearl ?
De Michael Winterbottom
Avec Angelina Jolie
Qui a tué Daniel Pearl ? Bernard-Henry Levy a posé la question, dans un livre, en 2003.
Ce film est tiré du livre de la veuve, française, de Daniel Pearl : "un cœur invaincu".
Daniel Pearl était journaliste, et américain. Quand, après le 11 septembre, les USA ont décidé de s'en prendre au régime des talibans, qu'ils avaient largement contribué à mettre en place, pour obliger les Russes à quitter l'Afghanistan, les journalistes américains et européens se sont rués vers le Pakistan, point d'entrée quasi obligatoire vers l'Afghanistan en guerre.
Daniel Pearl était de ceux-là. Avec un handicap, rédhibitoire, qui lui a été fatal dans ce pays où l'intransigeance religieuse est "monnaie courante", y compris entre "frères" musulmans : Daniel Pearl, bien que non pratiquant, était juif. Cela n'était pas écrit sur son visage, mais il était capable d'"exploser" à force d'entendre les tonnes d'insanités sur "les juifs" proférées devant lui.
BHL soupçonne certains éléments des services de sécurité militaires pakistanais d'avoir été les complices, sinon les instigateurs, de l'enlèvement et du meurtre. Il est vrai que le Pakistan est loin d'être une démocratie et que l'armée constitue un véritable "Etat dans l'Etat".
Dans des esprits étroits, un journaliste de confession juive, même non affirmée, mais non niée, ne pouvait être qu'un espion israélien.
De même que sa collègue, musulmane indienne, ne pouvait être qu'un agent des services secrets indiens.
Triste conception du journalisme...
Angelina Jolie est très convaincante, très touchante, dans le rôle de l'épouse, enceinte en phase terminale, elle même journaliste (Radio France International). Le spectateur vit avec elle l'amour, l'angoisse, les espoirs, les doutes, les colères, avant l'issue, fatale pour Daniel.
Un beau film pour une belle actrice.
Mais, d'après la photo sur son livre, la femme, malheureusement maintenant veuve, de Daniel Pearl est très mignonne également.
09:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)