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23/01/2022

Soeur de François 1er, grand-mère d'Henri IV

Marguerite de Navarre

Perle de la Renaissance

Patricia Eichel-Lojkine

éditions Perrin

 

Volontaire, ou pas, la géographie des rues parisiennes fait déboucher la rue de la Ferronnerie, celle dans laquelle Henri IV a été assassiné, place Marguerite de Navarre, sa grand-mère.

Mais c'est peut-être en tant que soeur de François 1er que Marguerite de Navarre est restée dans notre histoire, l'encourageant à pratiquer une certaine tolérance envers les protestants. Ce qui a été le cas jusqu'au jour de l'apposition d'une affiche sur la porte de sa chambre.

Marguerite est restée fidèle à l'Eglise catholique et romaine ce qui ne l'a pas empêché de militer pour la traduction en français des textes religieux. Son royaume de Navarre était un lieu d'asile bien connu de ceux qui étaient pourchassés par les autorités religieuses.

Patricia Eichel-Lojkine enseigne la littérature française du XVIe siècle à l'université du Mans. Il est donc normal qu'elle attire notre attention sur l'oeuvre littéraire de Marguerite de Navarre que j'avoue ne pas connaître.

 

"Nulle part il n'y a moins de chasteté que chez ceux qui en ont fait le voeu" (Marguerite de Navarre)

"j'ai appris à vivre plus de papier que d'autre chose (Marguerite)

"Entre 1535 et 1539 , 38 personnes , dont 23 à Paris, sont condamnées à mort pour hérésie par le parlement de Paris" "Marguerite préfère se souvenir du jeune François ouvert aux idées nouvelles"

"Quand des jeunes filles disent regretter de n'être pas nées homme, ce n'est pas un aveu d'imperfection mais l'expression indirecte de leur condition d'opprimées."

 

 

 

 

16:06 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire

12/01/2022

L'Indochine vers l'indépendance

Une sortie honorable

Eric Vuillard

éditions Actes Sud

 

Un récit, comme "L'ordre du jour" qu'il ne faut surtout pas manquer. Dans ce  nouveau récit, l'Indochine est à l'ordre du jour. Ou plutôt la fin de la colonisation française dans cette région du monde.

 

"Il faut voyager" écrivait Montaigne. "Cela rend modeste" ajoutait Flaubert"

"Le président reboutonna sa veste, comme les hommes d'affaires et les politiciens sont accoutumés à le faire par une sorte de réflexe conditionné. Les ouvriers, les employés des postes, les cheminots, les grutiers ne reboutonnent jamais leur veste."

"Les politiciens sont experts en toutes sortes de roublardises, ils jouent, le plus souvent fort mal, toujours le même rôle.

"Nous sommes les choses que nous possédons"

"De Lattre de Tassigny, Haut-Commissaire et commandant en chef en Indochine sera l'un des premiers à faire un usage massif du napalm."

"L'Amérique finançait désormais 40% du coût de la guerre."

"Dès le début de la guerre, la banque avait discrètement arrêté d'investir, elle s'était très vite débarrassée de ses positions indochinoises, faisant transiter ses fonds vers des cieux plus cléments."

"Les politiques étaient responsables d'avoir soutenu, contre les intérêts du peuple, une guerre inefficace, meurtrière, et d'avoir menti sr nos intentions et nos chances réelles de victoire. Ils avaient célébré sans cesse, bêtement, avec une mauvaise foi outrancière, nos soldats, quand c'était principalement des Arabes, des Vietnamiens ou des noirs qui mourraient , puisque l'essentiel de notre armée était alors composé de tirailleurs."

"Dans l'espérance dérisoire d'une sortie honorable, il aura fallu trente ans, et des millions de morts ("autant que de Français et d'Allemands pendant la Première Guerre mondiale"), et voici comment tout cela se termine ! Trente ans pour une telle sortie de scène. Le déshonneur eut peut-être mieux valu."

 

 

15:05 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire

19/12/2021

Le retour de Nicolas Le Floch

Le cadavre du Palais-Royal

Laurent Joffrin

éditions Buchet-Chastel

 

Jean-François Parrot est décédé, et nous étions nombreux à en être tristes. Le journaliste Laurent Joffrin, ancien de Libération et du Nouvel Obs, reprend le flambeau pour continuer à faire vivre le commissaire Le Floch, ci-devant Marquis de Ranreuil., revenu en urgence de ses terres de Bretagne à la demande des souverains auxquels il est très attaché.

Septembre 1789, la Bastille est tombée. Le pain manque et Paris s'agite. Les femmes marchent sur Versailles et reviennent avec "le boulanger, la boulangère et le petit mitron".

D'un côté des divisions entre ceux qui rêvent d'une monarchie parlementaire, à l'anglaise et d'autres qui veulent aller plus loin dans la Révolution. Nous apercevons La Fayette, Mirabeau, D'Anton,  Robespierre et quelques autres. 

Le camp royaliste n'en est pas moins divisé, entre ceux qui veulent une action violente pour mater l'insurrection, avec, pour certains, en arrière pensée la politique du pire afin de pousser Louis XVI à abdiquer,  et ceux qui cherchent l'apaisement, le dialogue avec l'Assemblée nationale.

Le Floch est égal à lui même, comme il était sous la plume JF Parot.

 

"D'âge en âge, on ne fait que changer e folie" (Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée)

"La reine est devenue le seul homme de la Cour"

"La reine est devenue la seule tête politique à Versailles"

"La cuisine est comme l'amour. Les prémisses sont aussi importants que la conclusion"

"La Révolution n'était pas seulement affaire de lois et de discours : elle ébranlait tous les aspects de la vie."

"L'ordre se fondait sur l'honneur, mais le principe avait comme revers l'humiliation du reste de la société, qui éclatait avec violence depuis la réunion des Etats généraux.

 

16:08 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar historique

23/11/2021

"Grand" siècle ? "Siècle de fer !"

Dans l'absolu

de Louis XIII à Louis XIV

Stéphane Van Damme (professeur à l'Ecole Nationale Supérieur)

Héloïse Chochois (dîplomée de l'école Estienne)

Histoire dessinée de la France

La revue dessinée / éditions La découverte

 

Onzième volume d'une collection qui en comptera vingt. Une relecture originale, en BD, du "récit national" par un historien, et un dessinateur.

Pour nous raconter le XVIIe siècle, et nous aider à le comprendre : Alexandre Dumas, Ernest Lavisse, historien du XIXe siècle, membre de l'Académie française et Pierre Goubert, historien d'aujourd'hui, professeur à la Sorbonne.

"C'est un siècle de pauvreté, de crises démographiques et de crise climatique" (Goubert)

"Le règne de Louis XIII est marqué par un durcissement de l'Etat royal confronté à des soulèvements multiples qui sont dus à l'accentuation de la pression fiscale en raison de la guerre".

"Nous, les libertins, on est devenus la cible des magistrats et de l'Eglise" (Théophile de Viau)

"En 1682, on décriminalisera la "sorcellerie" considérée par la suite comme une simple superstition"

"L'Etat culturel, en dépit des artistes, des savants et des écrivains, est fragile, en particulier à cause de l'état de guerre quasi permanent qui se généralise" (Goubert)

"L'absolutisme est un produit de guerre. Le régime de l'extraordinaire administratif, judiciaire et fiscal oblige le roi à concentrer tous les pouvoirs."

"Entre les guerres de religion, la guerre de Trente ans et les guerres des années 1710, le royaume aura connu un état de guerre permanent"

"La palme des inondations à Paris revient au XVIIe siècle"

"Ce qui ressort de cette période, c'est l'extrême fragilité de la vie" (Goubert)

"L'image qui domine c'est la crise économique, démographique et environnementale"

"La noblesse frondeuse réclame la tenue des états généraux"

"Seuls 2 à 3% de la noblesse sur les 200 000 nobles que comptent le royaume sont à Versailles."

 

14:47 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, bd

17/11/2021

Brève histoire de l'humanité - deuxième partie

Sapiens

Les piliers de la civilisation

Création et co-scénario : Yuval Noah Harari

Adaptation et co-scénario : David Vandermeulen

Adaptation et dessin : Daniel Casanave

Couleurs : Claire Champion

éditions Albin Michel

 

12 000 (avant notre ère) : "Révolution agricole. Domestication des plantes et des animaux."

Pour l'historien Yuval Harari, tous les problèmes de l'espèce humaine viennent de là, jusqu'à aujourd'hui.

"La révolution agricole était un piège". "Aujourd'hui encore, la moitié des calories dont se nourrissent les humains proviennent de seulement trois plantes ; blé, riz et maïs, et de deux animaux : les vaches et les porcs."

"Le décalage entre la "réussite" évolutive de l'espèce et la souffrance des individus est peut-être la leçon la plus importante qu'il nous faille tirer de la révolution agricole"

"Bonne ou mauvaise la révolution agricole fut irréversible et elle a tout changé. Elle a probablement conduit à l'apparition de la propriété privée".

"Les deux piliers de tout ordre humain à grande échelle sont la mythologie et la bureaucratie !"

 

 

 

 

18:02 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, histoire