31/05/2014
100 photos pour la liberté de la presse
100 photos de l’agence VII
L’agence VII a été fondée en 2001 et travaille pour les journaux du monde entier. Elle a obtenu cette année le prix « World Press Photo ».
Elle affiche sa préoccupation pour la vie des autres et sa volonté d’utiliser la photo pour faire évoluer les situations.
Les 100 photos présentées vont au-delà de la violence. Elles sont en couleurs ou en noir et blanc et ont été prises à New-York et sur tous les continents.
14:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo
29/05/2014
La Croix Rouge dans les tranchées
L’ambulance 13
Scénario : Patrick Cothias et Patrick Ordas
Dessins : Alain Monsnier
Couleurs : Sébastien Bouet
Début 1916, environs de Verdun, un jeune chirurgien est nommé dans un poste sanitaire à proximité immédiate de la première ligne.
Merci à Frédéric Dubuisson, le meilleur commentateur de ce blog, et professeur d’Histoire, d’avoir attiré notre attention, à l’occasion d’un de ses commentaires, sur cette excellente BD qui montre la Grande Guerre à hauteur d’homme(s). Avec ces brancardiers et infirmiers qui, avec ce jeune médecin, risquent leurs vies pour tenter de sauver celle de quelques autres.
Une lutte pour la survie dans des conditions épouvantables.
Les auteurs ne sont pas tendres pour la hiérarchie militaire.
Une bonne façon de fêter les 150 ans de la Croix Rouge !
10:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bd
24/05/2014
Qui a provoqué la Première guerre mondiale ?
David Fromkin
Éditions Grasset
Avec malheureusement un peu trop de répétitions, l'historien américain David Fromkin livre un verdict sans appel :
- L'Autriche-Hongrie voulait la guerre contre la Serbie bien avant l'assassinat de François-Ferdinand à Sarajevo, qui n'a été qu'un prétexte au déclenchement des hostilités. "Les plans de campagne étaient préparés deux semaines avant le drame de Sarajevo". "L'antagonisme datait de 1903 lorsqu'un Coup d'État avait fait passer l'allégeance de ce pays à la Russie au lieu de l'Autriche".
Sa motivation était la domination sur les Balkans. La domination des Teutons sur les Slaves.
- L'État-major allemand voulait la guerre contre la Russie, et son alliée la France, bien avant 1914. "Les développement économiques et militaires de la Russie, largement financés par la France, réveillèrent un désir de plus en plus urgent et violent de lancer une guerre préventive". Cette idée de guerre préventive contre la Russie existait au sein de l'état-major allemand depuis 1905. N'était attendu que le prétexte pour faire croire que l'Allemagne était agressée. "L'Allemagne a délibérément déclenché une guerre européenne pour ne pas être dépassée par la Russie".
Sa motivation était la domination continentale de l'Europe.
"L'Allemagne levait des impôts à un rythme soutenu pour accélérer ses programmes militaires".
"Le gouvernement allemand a délibérément contraint la Russie, la France et la Belgique à la guerre, en lançant des attaques qu'aucune provocation ne justifiaient."
Moltke, chef d'État-Major allemand parlait en 1915 de "cette guerre que j'ai préparée et déclenchée".
- La Russie et la France ne voulaient pas la guerre : elles ont été attaquées et n'avaient d'autre choix, pour survivre, que de se défendre.
-Le gouvernement serbe ne voulait ni l'assassinat de François-Ferdinand, ni la guerre, et a accepté la quasi-totalité des conditions de l'ultimatum autrichien. "Peu importe la réponse à l'ultimatum, l'Autriche-Hongrie avait décidé d'avance" ;
- Seul le Royaume-Uni a eu le choix : il n'était pas attaqué, mais la violation des neutralités belge et luxembourgeoise lui ont montré clairement qu'il ne pouvait pas laisser l'Allemagne être la seule superpuissance du continent européen. La présence allemande dans les ports belges représentait une menace permanente.
La guerre pouvait-elle être évitée ? Non, car s'il faut être plusieurs pour faire la paix, un seul suffit pour faire la guerre. Ne pas avoir compris la leçon a conduit à Munich, et à la suite...
"Deux guerres, et non pas une, telle est la clef du mystère. Le conflit austro-serbe n'a pas dégénéré : il a été mis de côté pour être remplacé par un autre". L'Allemagne obligea l'Autriche-Hongrie à renoncer à sa guerre contre la Serbie en faveur de la guerre de l'Allemagne contre la Russie. L'armée impériale austro-hongroise a été écrasée par les Serbes avant de l'être par les Russes. En septembre 14, la moitié de ses soldats avaient été tués, et les survivants placés sous l'autorité directe de l'armée allemande...
07:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire
21/05/2014
le récit, en BD, d'un ancien enfant-soldat
L’étoile d’Arnold
Jean-Philippe Stassen
Extrait de « Grands reporters »
Les Arènes XXI
Avant de partir pour le Kivu, en particulier Goma, à 1 600 kilomètres de la capitale congolaise, et Bukavu, « perle du lac Kivu », Jean-Philippe Stassen nous propose un passage au musée de l’Afrique de Tervuren, puis à Matongé. Le quartier de Bruxelles, pas celui de Kinshasa.
Arnold est un ancien enfant soldat, enlevé et entraîné par un groupe dissident financé par le Rwanda voisin. Stassen met en images son récit.
Un récit qui parle des « massacres perpétrés par les troupes de Kagamé ».
« Que Hergé fût raciste, c’est un fait. Que Hergé ignorât lui-même qu’il était raciste est un autre fait. Hergé plaquait les clichés de son époque sur un pays qu’il n’avait jamais visité ».
08:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
18/05/2014
Un San-A de 1957
La tombola des voyous
Commissaire San-Antonio
Un des premiers, en 1957. Il y a déjà Béru, Pinuche et Félicie aussi, avec le style San-Antonio. Ils sont supposés appartenir aux «Services secrets », mais mènent une enquête tout à fait criminelle.
Dans ce temps là, aux Halles on vendait de la viande et des tripes. Les hommes buvaient et fumaient en quantité. On achetait ses meubles aux « Galeries Barbès ». Personne n’avait l’idée qu’un jour il y aurait des ceintures de sécurité dans les voitures, et que les femmes porteraient des collants.
Les comptes de la collaboration ne finissaient pas de se régler. L’assassinat au pic à glace dans le cœur était déjà inventé.
« Il prend le parti d’en rire, lequel vaut largement celui de Poujade » (Rappel pour les plus jeunes : Jean-Marie Le Pen était alors député du parti de Poujade)
« L’amour au cinéma, c’est nécessaire. Mais le cinéma dans l’amour, je trouve ça débecquetant ! S’il est un moment où l’on doit accrocher sa gamberge au même clou que son grimpant, c’est bien celui-là ».
« Nous assistons à une évolution du langage, présentement nous en sommes à l’abréviatif ». (1957 !)
11:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature