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29/03/2014

25 récits de Sepùlveda

Histoires d'ici et d'ailleurs

Luis Sepùlveda

Point n°2839

 

En Europe ou en Amérique latine, en particulier au Chili, son pays, cet ancien membre de la garde rapprochée de Salvodor Allende, connu pour "Le vieux qui lisait des romans d'amour",  nous fait partager ses colères et ses coups de coeur, en de petits récits très agréables à lire.

J'ai particulièrement aimé son féroce portrait de Berlusconi, ses frustrations lors de la transition démocratique au Chili ("on impose l'oubli au nom de la raison d'Etat"), "l'attaque à main bénite", dans lquelle il se fait taxer d'office au bénéfice du "denier du culte".

 

"Retrouver de vieux textes c'est comme se retrouver soi-même et ces retrouvailles sont toujours émouvantes"

"Le vieil art de la politique sest transformé en concours d'euphémismes"

"Le droit de se déplacer ou pas est inhérent à lêtre humain"

"La maison est le miroir de l'âme" (proverbe chilien)

"Ce ne sont pas des rides, ce sont des cicatrices bien aimées que mont laissées mes meilleures batailles"

 

14:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

27/03/2014

L'autobiographie de Nelson Mandela

Un long chemin vers la liberté

 

Nelson Mandela

 

Livre de poche n°14063

 

 

L'autobiographie de Nelson Mandela, qui a inspiré le film qui porte le même titre.

 

Sa naissance en 1918. Son enfance au sein du clan Madiba de la nation xhosa.

"C'est l'éducation plus que la nature qui façonne la personnalité".

"L'éducation est l'ennemie des préjugés".

"Humilier quelqu'un, c'est le faire souffrir inutilement. J'ai appris à vaincre mes adversaires sans les déshonorer."

Ses études, jusqu'au Doctorat de droit préparé par correspondance.

 

"En amour, contrairement à la politique en général, la prudence n'est pas une vertu".

 

La lutte pour l'égalité des droits qui lui vaut de passer vingt-sept ans de sa vie en prison, dont dix-huit à Robben Island.

"La prison est conçue pour que l'on se sente impuissant".

Le prix Nobel de la paix en 1993.

Un témoignage unique et souvent bouleversant.

 

"L'Eglise réformée hollandaise faisait des Afrikaners le peuple élu de Dieu".

"L'ANC était la seule organisation qui accueillait tout le monde" "L'apartheid avait pour but de diviser les différents groupes raciaux et nous montrions qu'ils pouvaient travailler ensemble"

"Je savais beaucoup plus contre quoi je me battais que pour quoi"

"Un slogan est un lien vital entre l'organisation et les masses. Il doit synthétiser une revendication précise en une phrase simple."

"Je me demandais s'il était ou non justifié de négliger sa famille afin de lutter pour le bien être des autres. La politique n'est-elle qu'un prétexte pour se dérober à ses responsabilités?"

"Il n'y a rien de plus dangereux qu'un leader qui formule une demande qu'il sait inaccessible"

"Être optimiste c'est en partie avoir la tête dirigée vers la soleil et les pieds qui continuent à avancer"

"La mort de sa mère amène chaque homme à se retourner sur son passé et faire le bilan de sa vie"

"Dans chaque rencontre avec un adversaire, on doit s'assurer qu'on donne exactement l'impression qu'on a l'intention de donner."

 

"Après avoir gravi une haute colline tout ce qu'on découvre, c'est qu'il reste beaucoup d'autres collines à gravir."

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, afrique

26/03/2014

Perdre des kilos : pas facile !

Mon gras et moi

Gally

La boite à bulles

 

Gally fait partie de ces jeunes dessinatrices de talent qui se sont fait connaitre par leur blog avant de se faire éditer.

Cet album a reçu le "Prix du public" à Angoulême en 2009, et n'a rien pardu de son actualité !

Nous sommes très nombreux en surpoids, un peu, beaucoup, ou beaucoup trop, et nous pouvons nous reconnaîtrre dans  les annecdotes racontées par Gally, celles d'une jeune femme qui a quelques kilos en trop et voudrait bien les perdre.

Les bonnes résolutions empêchent rarement de tenir très longtemps sans faire un arrêt à la patisserie. Toutes les excuses sont bonnes : le stress, l'ennui, la joie, la tristesse...

Ne pas acheter de pantalons en constatant que les autres sont très bien, mais trop sérrés ?

Les méthodes des magazines n'y font rien, et les mots d'amour du chéri n'aident pas à tenir.

Beaucoup d'argent dépensé chez les spécialistes pour s'entendre redire qu'il faut surveiller l'alimentation et faire du sport. Mais quel sport avec trop de kilos en trop ?

Et le sentiment de culpabilité qui rode...

C'est décidé, demain je m'y mets.

C'est drôle et pas seulement pour les femmes...

08:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

15/03/2014

l'Europe, un "eldorado" ?

Eldorado

 

Laurent Gaudé

 

J'ai lu n°8864

 

 

Un livre dont la lecture devrait être obligatoire pour tous les électeurs du FN et assimilés.

 

Deux histoires parallèles :

- celle d'un capitaine de bateau sicilien chargé de patrouiller au large des côtes européennes ("ils nous disaient que nous étions là pour garder les portes de la citadelle. "Vous êtes la muraille de l'Europe") ;

- celle d'un jeune homme plein d'espoir qui tente de rejoindre l'"eldorado" rêvé : l'Europe. ("Ils étaient beaux de cette lumière que donne l'espoir au regard").

 

Comme toutes les parallèles, ces histoires se rejoignent dans une vue perspective qui nous oblige à réfléchir à la phrase, trop souvent tronquée de Michel Rocard à l'époque où il était Premier ministre "Nous ne pouvons accueillir toute la misère du monde, mais nous devons en prendre notre part".

 

"Les émigrants continueront à se presser aux portes de l'Europe, toujours plus pauvres, toujours plus affamés. Les matraques seront toujours plus dures mais la course des damnés toujours plus rapide."

 

 

"Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes."

"Aucune frontière n'est facile à franchir. Il faut forcément abandonner quelque chose derrière soi."

"Nous ne laissons derrière nous qu'un manteau lourd de pauvreté"

"Le voyage impose ses épreuves et nous vieillissons à chacune d'entre elles."

 

"Avec ce même regard qui semblait dire qu'ils avaient traversé trop de cauchemars pour pouvoir être sauvés tout à fait"

 

"Le visage de la vie humaine battue par le malheur"

 

"La gifle des pauvres, l'impérieux besoin de désirer"

 

"Les hommes, sur le dos bombé de la mer, ne sont rien"

 

"Et la nuit, au-dehors, se pencha pour les écouter".

 

"Nous goûterons le doux soulagement des exilés qui parlent de leur manque pour tenter de le combler"

09:51 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

11/03/2014

les socialistes sont-il "de gauche "?

Petit manuel de survie

À l'intention d'un socialiste

Dans un dîner

Avec des gens de gauche

 

Bruno Gaccio

 

Éditions "Les liens qui libèrent"

 

 

Je trouve "les guignols" souvent drôles. Peut-être même étaient-ils encore plus drôles à l'époque de Bruno Gaccio.

Que les humoristes se moquent de François Hollande et/ou du gouvernement ne me dérange pas outre mesure. Il peut même se moquer des socialistes. J'attendais de Gaccio qu'il me fasse rire, car je n'ai pas peur de l'autodérision.

 

Ce petit livre peut servir de test aux militant(e)s socialistes : s'ils arrivent à le lire jusqu'au bout, ils pourront affronter tous les dîners avec des gens de gauche, ou de droite, spécialistes du "Hollande bashing".

 

Pas besoin de suivre le conseil de Gaccio qui suggère de mentir éfrontément, ou d'être "condescendant", ou de parler d'autre chose, de dire que c'est la faute de l'Allemagne, ou de Bruxelles...

Juste écouter, et rappeler que pour aller à l'idéal, il faut comprendre le réel.

 

 

08:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique