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18/01/2012

les Gaulois en BD

L’Histoire de France pour les Nuls, en BD

1 Les Gaulois

Jean-Joseph Julaud, Laurent Queyssi (scénario), Gabriele Parma (dessins)

Editions First

 

Mon petit fils Paul (13 ans), s’est spontanément plongé dans la BD. Ce qui est bon signe pour lui et pour l’album.

Le dessin et les couleurs sont attractifs. Les histoires, centrées sur le territoire qui deviendra la France,  bien scénarisées.

La préhistoire est « expédiée » en une page.

L’Histoire commence donc en -800 avec l’arrivée des Celtes, venus d’Asie centrale,  armés de longues épées de fer. Envahisseurs, « galates » en latin, Galli, Gaulois. Brillante civilisation celte qui se développe pendant deux siècles au contact des Grecs et des Etrusques.

Et puis l’arrivée des Romains qui fondent Narbonne, après que Fabius ait battu le roi des Arvernes. Puis le gouverneur de la Gaule transalpine, Caius, Julius César qui écrase les Helvètes avant de se heurter à Vercingétorix, dont le nom signifie : « le roi suprême de ceux qui marchent à l’ennemi ».

Avant que tout le monde ne profite de deux siècles de paix romaine.

Vers 400 de nouveaux envahisseurs, Goths, chassés par les Huns d’Attila,  arrivent de l’Est, et ces barbares mettront à mort l’Empire romain : fin de l’antiquité et début du Moyen-âge.

Les dernières pages sont consacrées à la naissance de la dynastie mérovingienne, établie à Tournai, et au plus célèbre de la famille : Clovis, qui agrandit son royaume, avant que celui-ci ne soit partagé entre ses fils à sa mort.

1200 ans en moins de 50 « planches » : il est évident que l’on ne rentre pas dans les détails…

08:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd

17/01/2012

après la primaire socialiste

Les meilleurs ennemis

 

L'histoire secrète de la primaire socialiste

 

Hélène Fontanaud et Sophie Landrin

 

Editions Fayard

 

 

L'une est journaliste aux "Inrockuptibles", l'autre au Monde. Elles nous font revivre la primaire socialiste. Histoire secrète ? Pas de grandes révélations ! La confirmation que mon ami Harlem Désir a parfaitement joué son rôle équilibré de Premier secrétaire par intérim. Meilleurs ennemis ? Avec en couverture Martine Aubry et François Hollande. "Les enfants jumeaux de Lionel Jospin". Tout le monde sait qu'ils ne passent pas leurs vacances ensemble. "Ils ont construit leur affrontement sur le choc de leurs caractères". Les petites phrases méchantes de Martine ne sont pas complètement oubliées. Mais l'intérêt bien compris de Martine n'est-il pas que François soit élu ? Et, "les tréfonds du parti veulent la victoire".

 

Au milieu, Ségolène, qui ne se rend pas compte qu'elle va dans le mur, mais qui, "dans la peine redevenue soudainement une combattante respectable et respectée",   contribue à faire pencher la balance au second tour entre "un candidat décidé à aller chercher chaque voix avec les dents et une candidate intransigeante jusqu'à l'isolement".

 

 

"François, c'est celui qui avait toujours le prix de camaraderie, mais ne rêvait que du prix d'excellence" (Claude Bartolone)

 

"Il peut promettre la même chose à plusieurs personnes pour éviter une fâcherie. Il compte sur son éternel sourire et sa capacité de séduction pour arracher indulgence et pardon. Le plus souvent, cela fonctionne."

 

"Quand on ne peut pas faire contre, il faut faire sans" ; "Ce sont les périodes de doute qui construisent les victoires, en obligeant à un travail sur soi-même. L'important dans ces épreuves, c'est de se retrouver soi même" ; "La Gauche gagne lorsqu'elle rencontre la France" (François Hollande)

 

"Le classement de Martine Aubry est net : il y a d'un côté les "cons", de l'autre les "nuls".

 

"Martine n'a pas de conseillers, elle n'a que des collaborateurs" ; "Elle n'est entourée que d'exécutants"

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

14/01/2012

Sexe et pouvoir financier

La maison

Claire Germouty

Editions Albin Michel

 

La « maison » est plus que close : ultra fermée, ultra protégée, y compris contre internet et les téléphones portables. S’y retrouvent « des hommes très riches et des femmes très disponibles ». Et donc le patron d’une agence de notation, un conseiller de l’Elysée, un ministre, un dirigeant de banque, etc.

Est-ce la « Maison dorée » de la Cabarrus, épouse Tallien ? Au moins une réminiscence.

« Dans ce livre, tout est romancé, sauf les chiffres cités » : le déficit de la France est-il de 80% de son PIB ou 160 % ? Sa dette de 2.000 milliards ? Grande conséquence, grande différence dans le taux auquel est emprunté l’argent indispensable pour rembourser les dettes (premier poste de dépense de l’Etat), et dans les exigences de ceux qui ont de l’argent à placer : Chinois (qui ont 2.800 milliards de réserves et achètent chaque année 100 milliards de dette française) et pétrodollars. Il ne suffit pas de satisfaire tous les caprices de la maison Saoud.

Que se passerait-il si ceux qui possèdent la dette française voulaient s’en débarrasser ?

Leur proposer en gage notre or, la Côte d’Azur, la location de nos armées,  nos banlieues ? Troublant quand,  au même moment,  je lis dans Le Monde que le Qatar investit 50 millions dans celles-ci. Sans parler de l’action de l’armée française en Libye.

L’inflation permettrait de réduire la dette, en ruinant les épargnants, mais la Banque Centrale Européenne, et l’Allemagne, ne le permettront jamais.

L’Elysée n’a qu’une demande : laisser passer l’élection présidentielle, sans rien dire car « l’arbre du silence porte les fruits de la paix ».

 

« Pourquoi les hommes-en particulier les plus puissants-ne peuvent-ils se passer de ces marivaudages ? » ; « Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême » (Henry Kissinger) ; « Post coïtum, animal réjouit »

 « Les dictateurs considèrent la liberté sexuelle comme une attaque personnelle »

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

12/01/2012

Des clés pour mieux comprendre

Le choc des révolutions arabes

 

Mathieu Guidère

 

Editions "Autrement"

 

 

"C'est la première fois, en dehors des mouvements de libération nationale, que le monde arabe connaît un mouvement révolutionnaire interne, c'est à dire non dirigé contre "l'étranger" et conduit par la "base" populaire."

 

L'intérêt essentiel de ce livre est de proposer une fiche pour chacun des 22 Etats qui,  du Maroc à la Somalie, de l'Algérie au Yémen,  sont directement concernés par "les révolutions arabes", en proposant, pour chacun d'eux, sinon une clé, du moins une "grille de compréhension" qui nous sera utile aujourd'hui, et dans les mois à venir, pour "esquisser les futurs possibles",  puisque la situation ne cesse d'évoluer au rythme d'un feuilleton, ce qui nous ramène à "l'impérieuse nécessité d'être humble face au sens et aux bouleversements de l'Histoire".

 

Sa conclusion est un peu inquiétante : "Aujourd'hui, la clé du pouvoir se trouve entre les mains de l'une ou de l'autre de ces forces : les tribus, les militaires, ou les islamistes".

"Ils devront parvenir à un compromis satisfaisant pour chacun".

 

"Pour une grande partie des peuples arabes, le mot "démocratie" est un signifiant sans signifié, un pur calque occidental". "Toutes les tentatives de démocratisation forcée et/ou soutenues par le Nord ont échoué, conduisant au renforcement du communautarisme et/ou de l'islamisme".

"L'islamisme politique est la principale force idéologique dans bon nombre de pays. Le programme des islamistes est bien connu : moraliser fortement la vie sociale et politique pour retrouver la puissance des musulmans d'antan.

 

 "Le prétendu "modèle turc" ne peut-être qu'une étape pour les pays arabes, qu'une phase transitoire, vers un exercice démocratique, plein et conscient de ses limites". Mais, "il est à craindre que la transition démocratique ne se fasse jamais et qu'un "national-islamisme" ne prenne durablement le pouvoir dans les pays arabes".

 

Le côté positif est que "les révolutions arabes ont mis en échec la stratégie terroriste d'al-Quaïda. Elles ont démontré qu'il était possible de changer les régimes autoritaires sans passer par une guerre civile et sans s'attaquer aux Occidentaux".

 

Et nous, que pouvons nous faire ? "Au lieu de "gagner" les cœurs et les esprits, veillons plutôt à les "libérer"."En s'engageant dans la construction de l'avenir aux côtés des peuples arabes de l'autre rive, on assure indirectement notre prospérité et notre sécurité".

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps arabe

11/01/2012

Manchette-Tardi

Ô Dingos, Ô Châteaux

Tardi, d’après le roman de Jean-Patrick Manchette (Grand prix de littérature policière 1973)

Editions Futuropolis

 

Tardi est un dessinateur prolixe…et un adaptateur de génie. « Voyage au bout de la nuit » et « Mort à crédit », de Céline, sont des modèles du genre.

Dans le domaine policier, impossible d’ignorer ses « Nestor Burma ».

De Jean-Patrick Manchette, comme lui très engagé à gauche, il avait déjà publié, en feuilleton dans Libération, « La position du tireur couché ».

« Ô Dingos, Ô Châteaux » est un « road movie » : une jeune femme fragile psychologiquement (dingo ?), se trouve entraînée dans le rapt du riche petit garçon (châteaux ?) dont elle a la charge. Enlèvement contre rançon ou pour le supprimer, et elle au passage ?

Une bonne histoire de « suspens », noire, en noir et blanc, avec des personnages forts, dont l’héroïne.

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bd