26/06/2010
vouloir être heureux
L'homme qui voulait être heureux
Laurent Gounelle
"Pocket" 13841
Un des succès de librairie du moment, mais pas vraiment un roman puisqu'il n'y a pas vraiment d'histoire, sinon celle d'un occidental qui rencontre, à Bali, île où la "religion" majoritaire est le bouddhisme (qui ne se veut pas une religion car "Nous sommes ce que nous pensons"), un "gourou" qui va l'aider à savoir ce qu'il veut vraiment...et à se passer d'un "gourou".
Des rappels intéressants :
- "L'effet placebo" qui n'est pas sans rappeler la méthode "Coué" de l'autosuggestion : le % élevé de gens (jusqu'à 54%) qui éprouvent les effets, y compris négatifs, de médicaments qui ne sont en fait que des "placebos" ("Ce que l'on croit devient réalité") ;
- "Les autres ont tendance à nous voir comme l'on se voit soi même"... et réciproquement : "les gens ont tendance à se comporter selon la façon dont on les voit" ;
- L'influence des parents et des enseignants sur le développement et la réussite des enfants ;
- "On a fait un grand pas dans la vie quand on cesse de généraliser ce qui concerne les autres" ;
- "On en peut juger une croyance, seulement ses effets" ;
- "Ne laisse jamais personne te dire ce dont tu n'es pas capable".
08:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
23/06/2010
Nietzsche
Nietzsche
Se créer liberté
D’après « L’innocence du devenir, la vie de Frédéric Nietzsche » de
Michel Onfray, dessins de Maximilien Le Roy
Editions « Le Lombard » et Dargaud
Superbe réussite que cette histoire de la vie de Nietzsche et de ses principales idées : on retrouve le talent pédagogique de Michel Onfray, célèbre pour son « Anti-manuel de Philosophie ».
Les dessins sont généralement sombres, à l’image du personnage.
« On devrait croire un philosophe quand sa vie témoigne de ce qu’il dit »
« On adore aujourd’hui la sécurité comme la divinité suprême »
« Quelle dose de vérité l’homme peut-il supporter ? »
« La vérité est une histoire de métaphysique, le bonheur une affaire de morale »
« C’est l’espoir qui est à l’origine de toutes nos déceptions, le désir ne tient jamais ses promesses »
« Il faut aimer ce qui advient : « aime ton destin », c’est la formule du bonheur »
« Je ne croirais qu’en un Dieu qui sache danser »
07:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, philosophie
19/06/2010
Au coeur de l'Afrique du Sud
A cœur de ce pays
J.M. Coetzee
Points P 1846
L’Afrique du Sud est un des rares pays à compter deux prix Nobel de littérature : Nadine Gordimer, Nobel en 1991 et J.M. Coetzee en 2003.
Nadine Gordimer, tout en refusant l’étiquette d’écrivain « engagé » n’a cessé de dénoncer les injustices du régime de l’apartheid, malgré la censure et les menaces.
Coetzee avait reçu deux fois le « Booker Prize », et une fois le « Fémina », entre autres, avant de recevoir le Nobel.
Dans « Disgrâce », il avait déjà évoqué le thème de la solitude dans le « Veld ».
« Au cœur de ce pays », l’’Afrique du Sud, il y a donc le « Veld » où les colons anglais victorieux ont refoulé les « Boers afrikaners», « cette île coupée de l’espace et du temps ». « On peut aussi bien être prisonnier d’un grand espace que d’un petit ».
Un désert de solitude où « la vieille mademoiselle » perd sa vie et la raison, au fil de journées « vertigineusement vides de tout dessein », avec des rêves de meurtres et de viols « seules les pierres ne désirent rien » : « Nos vies sont vides, aussi vides que le désert que nous habitons ».
Un auteur, homme, peut-il se mettre dans la peau d’une femme pour écrire à la première personne ?
Très littéraire, bien loin de la « planète foot », c’est aussi cela l’Afrique du Sud…
« Je sens sur ma peau les baumes d’un corps amoureux »
« Je voudrais être comme les autres femmes que la vie submerge comme un fleuve paisible »
« A l’aiguillon du désir, nous n’avons qu’une réponse : capturer, enclore, tenir »
« L’esclave perd tout dans ses chaînes, même le désir de leur échapper »
11:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2010
Méditerranée
Histoire de la Méditerranée
John Julius Norwich
Editions Perrin
Carrefour de trois continents, la Méditerranée a une histoire agitée.
L'auteur est un spécialiste de Venise. Cela se sent, et j'ai ai appris un peu plus sur cette République, et ses possessions méditerranéenne (Corfou, Crète, Chypre...).
Toute l'Histoire de la Méditerranée en 750 pages, cela implique, obligatoirement, de nombreux raccourcis arbitraires. Ce qui parait essentiel pour l'auteur, ne l'est pas toujours pour chacun d'entre nous.
Ce livre est une succession de batailles, maritimes ou terrestres. Rien ne nous est épargné de l'âge des capitaines, mais les grandes tendances sont plus difficiles à discerner.
Personne n'est obligé de se rattacher à l'école historique des "Annales", mais j'ignorais que l'on pouvait encore raconter l'Histoire de cette façon, trop évènementielle à mon goût...
"J'ai aimé la droiture et haï l'injustice ; c'est pourquoi je meurs en exil" (Grégoire VII, Pape, 1085)
"Toute la croisade n'avait été qu'un monstrueux exercice d'hypocrisie : les motivations religieuses n'avaient servi de prétexte qu'à cacher un impérialisme sans vergogne"
"Les croisés de la quatrième croisade détruisirent le seul puissant bastion chrétien, la seule barrière de l'Europe contre la vague musulmane" ; "Jamais dans l'Histoire on avait détruit tant de beauté, tant d'art en si peu de temps"
"La sainteté va rarement de pair avec l'intelligence" (à propos de Saint Louis)
"Les Vénitiens et les Génois étaient comme les doigts de la main avec le Sultan : ils faisaient commerce de tout"
"Chez les Templiers, non seulement la sodomie était permise, mais elle était activement encouragée. Les enfants légitimes qui en résultaient..." (Sic ! ??? si quelqu'un(e) peut m'expliquer comment des enfants peuvent naître de la sodomie ?...)
"Lord Byron ne mourut pas en vain. Il avait attiré l'attention de l'Europe sur le combat des révolutionnaires grecs. La guerre d'indépendance grecque fut tout sauf romantique, marquée par une cruauté, une violence et une barbarie d'une ampleur inégalée depuis plusieurs siècles".
"Dans le cœur des dictateurs, la gratitude n'est pas le sentiment le plus fréquent"
08:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire
16/06/2010
Happy Girls
Happy Girls
Zep
Delcourt
Comme beaucoup de pères, et de grands pères, j’ai lu sans déplaisir les albums de « Titeuf » que j’offrais à mes petits.
J’ai bien aimé « Happy Sex », réservé aux adultes, et j’en ai parlé dans ce blog.
Même si le trait est le même, ce « Happy girls » n’est malheureusement pas de la même veine.
Malgré quelques gags, j’ai trouvé déprimante cette histoire d’adolescent qui cherche désespérément une « copine » et qui se ramasse à chaque tentative. Et il y en a presque 50 pages comme ça…
Pour adolescents ?
08:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd