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31/05/2010

ce ne sont pas seulement des bâteaux...

Inacceptable

 

 

Comme tout le monde, je me place, spontanément, du côté des victimes.

Pendant des siècles les Juifs ont été victimes : cela leur donne le droit de vouloir vivre aujourd'hui en sécurité.

Volant de victoires militaires en écrasement de toute opposition, vont-il finir par se rendre compte qu'à force de se comporter en oppresseurs ils mettent en cause leur légitime aspiration à vivre dans la sécurité ?

Le temps du mépris à l'égard de la communauté internationale ne peut continuer qu'avec l'aide des USA, mais ne saurait être éternel.

Les institutions internationales ne peuvent éternellement courir le risque de se déconsidérer en ne réagissant que par des "résolutions" aux actes militaires israéliens.

L'Union européenne peut-elle continuer à payer ce que l'armée israélienne n'a aucun scrupule à détruire, à Gaza en particulier ?

 

Le jour où les Israéliens comprendront que, dans leur propre intérêt, la situation actuelle ne peut pas durer, que la politique de la force conduit à une impasse, ils devront choisir entre deux options :

- soit un Etat laïc et démocratique, dont tous les citoyens seront égaux en droits, indépendamment de leur religion, avec un droit au retour, pas seulement pour les Juifs ;

- soit la création d'un Etat palestinien, égal en droits à celui d'Israël, donc avec le droit de ne pas subir le blocus de son voisin, le droit de recevoir de l'aide humanitaire, par mer, par air, par route. Le droit d'importer selon ses besoins et d'exporter ses productions sans dépendre de son voisin.

Deux Etats dont les habitants auront  le droit de vivre pacifiquement l'un à côté de l'autre.

 

04/05/2010

Même si c'est Sarkozy qui l'a proposée

L'Union pour la Méditerranée est une priorité stratégique

 

Les inquiétudes s'accumulent concernant la tenue du 2e sommet de l'Union pour la Méditerranée (UpM) prévu à Barcelone.

Pourtant,  l'Union pour la Méditerranée (UpM) doit être une priorité pour l'Europe, dans un contexte difficile, et malgré, ou à cause de,  la montée des tensions au Proche-Orient.

Les Chefs d'Etats et de gouvernement des pays membres de l'UpM doivent prendre la mesure de leur responsabilité historique. La persistance des conflits régionaux rendent leur tâche difficile, mais cela ne peut servir de prétexte à un éventuel échec du sommet de Barcelone.

 

La Méditerranée a besoin de l'Europe, mais l'Europe a aussi besoin de la Méditerranée. Et c'est pourquoi le Parlement européen demande aux membres de l'UpM et à l'Union européenne de doter le nouvel ensemble de fonds "à la hauteur des enjeux".

 

Il faut  souligner l'importance de cette "union de projets", en rassemblant un grand nombre de propositions sur les six grands secteurs stratégiques de l'UpM (la protection civile, les autoroutes de la mer et les autoroutes terrestres, la dépollution de la Méditerranée, le plan solaire méditerranéen, l’Initiative pour l’expansion des affaires en Méditerranée et l’université euro-méditerranéenne), tout en soulignant l'importance d'élargir le champ des coopérations au domaine de la culture, de l'agriculture ou encore des migrations.

 

La légitimité démocratique de l'UpM, oblige à reconnaître que l'Assemblée parlementaire euro-méditerranée (APEM) - a vocation à devenir l'Assemblée parlementaire de l'UpM (Ap-UpM) - en matière de propositions, de suivi des projets et de contrôle budgétaire. 

08/04/2010

Kirghizie

L'impression que m'a laissé la Kirghizie, quand je m'y suis rendu, il y a un peu plus de dix ans, était l'arriération économique, le népotisme du pouvoir, la division entre russophones et autochtones, les uns et les autres n'ayant aucune idée de ce que pouvait être la démocratie, l'Union européenne et toutes ces choses lointaines.

J'avais ramené des chapeaux traditionnels reconnaissables entre tous, après des heures passées dans la steppe.

M. Bakiev, le Président qui vient de s'enfuir,  était lui-même arrivé au pouvoir en mars 2005 à l'issue d'une révolution dite "des tulipes",  émaillée de violences, promettant de démocratiser le pays et de mettre fin à la corruption. 


    A première vue, il ne s'agit pas d'une révolution, mais d'un simple "changement de personnel" et le nouveau pouvoir, sil se maintient,  ne devrait pas être fondamentalement différent du régime en place.

Les Américains et les Russes ayant des bases militaires s'inquiètent de la stabilité du pays; les autorités américaines ont précisé hier que la base aérienne, qui joue un rôle clé dans les opérations militaires en Afghanistan, fonctionnait normalement.  les Etats Unis et l'Union Européenne tiennent avant tout à la stabilité du pays.
 
Malgré des ressources naturelles importantes, notamment de l'or, de l'uranium et de l'hydroélectricité, qui poussent les exportations, la pauvreté touche particulièrement le Kirghizistan., qui bénéficie de l'aide financière de Moscou et de Washington, ainsi que de la Chine voisine, mais reste lourdement dépendant des transferts d'argent en provenance des travailleurs émigrés en Russie. Or cette manne, qui représente 45% du PIB, a fondu de 30% l'an dernier du fait de la crise.

 

17/03/2010

échos de l'assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée

La question israélo-palestinienne

 

Du premier point de l'ordre du jour "le processus de paix au Moyen-Orient" il a peu été question : personne n'a en perspective ni la paix, ni même le processus pour y parvenir. Pourtant la question d'Israël,  et de la naissance de l'Etat palestinien,  se trouvait présente dans tous les débats, sur tous les thèmes : l 'UpM, Les femmes, l'eau, le patrimoine culturel...

 

C'est à l'occasion de la résolution sur "l'Union pour la Méditerranée" qu'est venu le message le plus clair, adopté à l'unanimité, avec la seule réserve des députés de la Knesset : "un Etat palestinien indépendant, démocratique et viable, contigu, comprenant Gaza et la Cisjordanie et Jérusalem Est, et vivant côte à côte avec l'Etat d'Israël dans la paix et la sécurité, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale de ces deux Etats."

A l'occasion de l'adoption de ce paragraphe en commission politique, la représentante de la Knesset est sortie, en colère, mais l'adoption en plénière s'est faite sans esclandre.

 

Le ministre jordanien a également demandé le retour aux frontières de 1967, mais il ne faut probablement pas y voir une demande de réunification de la Cisjordanie et de la Transjordanie.

 

Les parlementaires égyptiens ont été les plus virulents dans leurs attaques à l'égard d'Israël. Durcissement de la part d'un pays ayant signé un traité de pays avec Israël, ou besoin de surenchère ?

 

La représentante de la Ligue arabe a demandé la comparution d'Israël devant la Cour Internationale de Justice.

 

Le tout nouveau Secrétaire général de l'UpM, Ahmad Mas'adeh s'est contenté, sur la question, de souhaiter l'établissement d'un climat de confiance.

 

L'ambassadeur espagnol auprès de l'UpM, représentant la Présidence de l'Union européenne a condamné toutes les initiatives unilatérales et souligné la responsabilité des Etats de la région. L'implication de l'Union européenne se faisant par l'intermédiaire du "Quartet".

 

Les député(e)s de la Knesset ont évoqué les souffrances séculaires du peuple juif, la reconnaissance des droits des femmes et des homosexuels (sous les applaudissements des parlementaires scandinaves). La paix passe par la reconnaissance du droit d'Israël à l'existence et par l'intégration régionale. Des négociations sérieuses se poursuivraient discrètement.

 

Le récent vote du Parlement européen sur le rapport Goldstone a souvent été mentionné, et l'Assemblée est arrivée à la même conclusion de demande de l'application des conclusions du rapport.

 

Le dernier mot est revenu à un député estonien : "le bonheur, c'est quand on est compris"

09/03/2010

peine de mort et Constitution

Corée : la peine de mort n'est pas contraire à la Constitution

 

Par cinq voix contre quatre, la Cour constitutionnelle coréenne vient de décider que la peine de mort n'est pas contraire à la Constitution du pays.

Depuis 1998, aucune exécution capitale n'a eu lieu, ce qui fait que la Corée (du sud, parce qu'en Corée du nord...) peut être considérée "de facto" comme un pays ayant aboli la peine de mort, malgré les 57 condamnés  qui attendent dans "le couloir de la mort".

Mais n'est-ce pas au Parlement de légiférer sur la question, comme le Parlement français l'a fait sur proposition de Robert Badinter ?

 

Depuis janvier 2007 le Parlement européen demande un moratoire sur la peine capitale, appuyant les efforts en ce sens de l'ONU.