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03/05/2011

Euronest

A l'Est, une nouvelle assemblée parlementaire

 

 

Après presque deux ans de palabres, l'Assemblée parlementaire paritaire EURONEST a vu le jour ce matin.

Elle est composée paritairement de parlementaires européens et de parlementaires des pays participant à la "politique de voisinage" à l'Est de l'Union européenne : Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Moldavie, Ukraine.

A l'Est, l'Europe commence au Caucase.

Qui pourrait nier le caractère européen des Géorgiens et des Arméniens ?

 

Les réunions préparatoires d'hier, et la séance plénière de ce matin ont montré un désir de se rapprocher de l'Union européenne, désir allant jusqu'au rêve d'une future adhésion.

Avec la crainte que ce partenariat, ces négociations pour des Accords d'Association, n'existent que comme leurres pour éviter leur adhésion.

Une "maison commune", avec des cloisons intérieures bien étanches, laissant passer prioritairement les tuyaux de gaz...

La vigueur avec laquelle les parlementaires partenaires réclament une ouverture de la politique européenne des visas est significative.

L'Union européenne suscite beaucoup d'espoirs et d'attentes, et donc beaucoup de déceptions.

Des inquiétudes également chez les deux grands voisins, à la fois de l'Union européenne et de nos partenaires de l'Est : la Russie et la Turquie.

 

Une assemblée parlementaire commune n'est pas une fin en soi, mais un endroit de dialogue et d'échanges pour vérifier nos valeurs communes, dans la diversité de nos cultures démocratiques.

Un des rares endroits où Arméniens et Azéris pourront se parler, et pourront parler, ensemble,  et avec d'autres, de la résolution pacifique des conflits et des réponses communes possibles face aux défis communs.

Parler également des améliorations concrètes que la coopération entre l'Union européenne et ses voisins de l'Est peut apporter à la vie quotidienne de nos concitoyens.

 

 

 

13/04/2011

le terrorisme et la répression aveugle ne règlent rien

Israéliens et Palestiniens doivent respecter l'état de droit

 

 

Face à l'escalade de la violence en Cisjordanie,  dans la ville d'Awarta en particulier,comment convaincreles Israéliens et les Palestiniens du caractère indispensable de la retenue et du respect du droit international. 

 

Le gouvernement israélien doit mettre fin à la répression aveugle,  qui cible collectivement et sans distinction tout un village.

 

L'Union européenne doit condamner sans équivoque cette escalade injustifiable de violence.

 Que des colonies soient illégales ne donne  à personne un permis de massacrer les colons.

Un assassinat, si affreux soit-il, ne peut conduire aucune autorité politique à exercer une répression aveugle.

 Il faut que justice soit faite et que l'assassin soit puni.

Dans le cadre du droit.

Ce respect de l'Etat de droit est la base des accords de l'Union eruoprénne avec Israël.  Il appartient à l'Union européenne d'y veiller.

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07/03/2011

jamais la Méditerranée n'a été si petite

Relancer l'Union pour la Méditerranée

 

 

Jamais la Méditerranée n'a été si petite. Ce qui se passe sur la rive sud a des conséquences immédiates chez nous.

Un cadre de coopération est donc nécessaire.

Cela pourrait être "l'Union pour la Méditerranée", à condition

- que l'actuel président français cesse immédiatement de la considérer comme sa "chasse gardée" et accepte d'en céder la présidence ;

- de ne plus chercher à en faire un instrument pour parvenir à un règlement de la question israélo-palestinienne, car celle-ci sert de prétexte à tous les blocages ;

- de ne pas vouloir en faire prioritairement une "zone de libre échange" ;

- d'avoir des projets concrets communs, en particulier ceux qui peuvent contribuer à réduire l'écart de développement entre les deux rives et qui peuvent donner du travail aux jeunes ;

- pour les financer d'avoir un instrument financier, un peu similaire à la BERD qui avait été créée après la chute du mur de Berlin ; cela pourrait être une filiale spécialisée de la "Banque Européenne d'Investissement", intégrant des capitaux venant de la rive sud,  donnant confiance aux investisseurs,  en leur procurant une garantie.

 

L'Union européenne est devant un choix : soit augmenter ses crédits en faveur de FRONTEX pour empêcher l'arrivée des migrants, ainsi qu'en faveur de l'aide humanitaire, soit donner un signal politique et économique fort en augmentant ses crédits en faveur des transitions démocratiques, en gardant à l'esprit qu'il n'y a pas de démocratie sans justice sociale.

 

 

03/03/2011

Solidarité avec les peuples en lutte

A Rome, avant l'Assemblée parlementaire de l'"Union pour la Méditerranée", colloque des progressistes des deux rives de notre mer commune.

Adoption, en conclusions, d'une déclaration commune, dans laquelle j'ai mis un peu plus que le doigt.

 

Nous voulons faire savoir aux peuples en lutte pour leur dignité  et leur liberté que nous sommes solidaires, car leurs luttes sont également les nôtres.

 

La cause de la démocratie et de la justice doit faire de la Méditerranée  un espace où « le choc des civilisations » n’a pas lieu d’être,  parce que consacré à la liberté et au progrès global pour tous.

 

Nous voulons faire savoir aux peuples du sud de la méditerranée que leur cause est celle du genre humain, parce qu’il n’y a pas d’avenir commun possible si le respect de la dignité humaine, la démocratie et la justice ne prévalent pas sur toute notre planète.

 

Nous appelons l’Union européenne et les Nations Unies à s’impliquer totalement et à appuyer avec détermination les luttes pour la démocratie et la justice sociale.

 

Nous appelons particulièrement l’Union européenne à utiliser tous ses instruments financiers et politiques pour accompagner les processus de démocratisation.

 

Nous appelons également à la mise en place de garanties internationales démocratiques afin d’assurer que les processus démocratiques amorcés en Tunisie, en Egypte, et très bientôt, espérons le, en Libye, ne soient ni manipulés, ni trahis.

 

  

 

 

03/02/2011

Tunise : aider à la transition vers la démocratie

Tous les regards sont tournés vers l'Egypte, et cela est normal.

En Tunisie la transition se prépare activement.

Les Tunisiens, autorités intérimaires et associations demandent l'aide de l'Union européenne, sans en préciser encore la forme exacte.

  

Aide à la transition démocratique, en particulier aide à l'organisation des futures élections présidentielle et législatives, sans que la forme de cette aide soit encore définie.

Aide matérielle de coopération économique, pour contribuer à résoudre les problèmes sociaux. Demande d'une ouverture plus grande du marché européen aux prouits tunisiens.

Aide au redémarrage de l'économie, par le rétablissement de la confiance des touristes et des investisseurs.

Un nouveau programme "justice" va être mis en place va être mis en place avec l'aide de l'Union européenne.

 

J'y pars ce matin

Je vous raconterai à mon retour