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11/10/2012

Assurer la liberté de la presse en Tunisie

Les autorités tunisiennes doivent assurer pleinement la liberté de la presse

 

 

 

Les débats sur le code de la presse, les tentatives de contrôle des médias, l'absence de décision sur un cadre normatif propice à assurer la liberté d'expression et la sécurité des journalistes suscitent beaucoup d'inquiétude,

 

La Tunisie devrait se doter d'un véritable cadre législatif, conforme aux standards internationaux, afin de  soutenir le pluralisme des médias et d'assurer la liberté d'expression.

 

Il faaut se réjouir de l'acceptation récente par la Tunisie de 110 de ses 125 recommandations de l'ONU sur la liberté d'expression.  Il s'agit là d'un pas essentiel de la transition démocratique et nous espérons que le gouvernement tunisien adoptera sans retard ces recommandations.

 

 Le manque de transparence dans les nominations des nouveaux dirigeants des médias publics, la pénalisation du délit de diffamation ou encore la multiplication des violences faites aux journalistes en Tunisie restent très préoccupants.

 

Des réformes structurelles des radiodiffuseurs pour assurer l'indépendance des médias sont indispensables, mais aussi de l'internet pour éviter la censure, ainsi que toutes mesures concrètes en termes de formation des journalistes et transfert d'expertise dans le cadre de la coopération entre l'Union européenne et la Tunisie.

 

13/09/2012

Azéri + Arménien + Hongroise...et moi !

Le miracle du Parlement européen est de pouvoir réunir à une même table, un député arménien, ayant combattue l’armée azérie, un député azéri, originaire du Karabach, dont le père a été fait prisonnier quand l’armée arménienne a envahi cette région montagneuse, majoritairement peuplée d’Arméniens. Entre les deux,  une députée hongroise, socialiste, un interprète…et moi, chargé d’organiser la rencontre.

Occasion de la rencontre : une histoire à peine croyable :

Il y a huit ans, à l’occasion d’un stage organisé, en Hongrie, par l’OTAN, dans le cadre du programme de « partenariat pour la paix », un jeune officier azéri a massacré son homologue arménien, à coups de hache. Arguments de la défense : le massacré aurait « insulté l’Azerbaïdjan » et la famille du massacreur aurait souffert de la guerre entre les deux pays. Malgré ces arguments, la justice hongroise a condamné le meurtrier à la prison à vie.

Depuis, les autorités azéries demandaient le transfert du prisonnier. Après bien des refus, et huit ans seulement de prison, ce transfert a été accepté. Rentré au pays, l’assassin a été immédiatement traité en héros : paiement de sa solde non perçue pendant les années de prison, promotion. La communauté internationale est choquée et le dit. Les Arméniens sont furieux et suspendent leurs relations diplomatiques avec la Hongrie.

Excuse de la Hongrie : les Azéris avaient promis qu’il continuerait à purger sa peine. Réponse azérie : aucune promesse n’a été faite et la grâce présidentielle est légale. Personne de bon sens ne croit que les Hongrois ne pouvaient pas imaginer ce qui allait se passer.

Je me suis permis de faire remarquer au député azéri que si la décision était légale, elle n’en restait pas moins choquante.

Pour en revenir au déjeuner, la tension du début s’est estompée, avec l’aide d’une bouteille de Pinot noir (nous étions à Strasbourg), mais le dialogue n’est pas sorti du dialogue de sourds : la légalité internationale pour l’Azerbaïdjan, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour l’Arménie, avec, quand même, la répétition de la volonté de continuer le « dialogue » pour la paix. Quand le débat était trop vif, le dialogue était direct, en russe, et l’interprète ne travaillait plus que pour moi. J’ai réalisé alors que l’Azéri, l’Arménien et la Hongroise avait cette langue en commun

26/07/2012

Pacifique : mettre fin à la duplication

Deux organisations régionales pour la coopération entre les Etats du Pacifique : La " Communauté du Pacifique", dont le siège est à Nouméa, Le "Forum du Pacifique" créé dans las années 70, dominé par l'Australie, avec la Nouvelle-Zélande en second. il a joué un rôle actif pour tenter d'expulser la France de la région , en particulier contre les essais nucléaires et pour l'indépendance des Kanaks en Nouvelle Calédonie . 40 ans plus tard le constat doit être fait : la France reste dans le Pacifique. Certains petits pays insulaires sont reconnaissants à la marine française de naviguer dans des zones de pêches dans lesquelles ces petits Etats ne sont pas en mesure de faire respecter leurs droits. Peut-être est-il temps de travailler à une fusion des deux organisations régionales ?

31/05/2012

La guerre froide est terminée

Affaires étrangères

 

Rencontre avec l'Ambassadeur de l'UE aux USA

 

Dans le domaine des Affaires étrangères, les progrès du Traité de Lisbonne sont intégrés. La coopération est intense. La Haute Représentante joue un rôle leader. L'Iran est la première priorité.

Les Américains considèrent que l'UE doit se consacrer en priorité à son voisinage, plus spécifiquement les Balkans et le Maghreb.

 

"State Department"

 

Iran : difficulté américaine à comprendre une théocratie. Se félicite de l'harmonie des positions.  Les  autorités iraniennes semblent avoir été surprises de la rapidité de la  détérioration de l'économie du fait des sanctions.

C''est l'avenir de la non prolifération nucléaire qui est posé, dans un environnement où elle n'est guère respectée.

Les USA attendent des concessions qui ne soient pas réversibles.

 

Russie : le partenariat est sans précédent, comme le prouve l'Afghanistan et l'intégration dans l'OMC.

La Russie n'est pas un problème. Il ne faut pas l'isoler.

Il y a accord pour ne pas faire de la Syrie un nouvel Irak.

Des changements sont à prévoir : une nouvelle classe moyenne émerge, y compris en province, avec de nouvelles aspirations.

 

Ukraine : la corruption y est pire qu'en Russie. L'UE doit offrir une alternative au marché russe.

 

Sénateur Cardin :

 

Syrie : "c'est la merde !" Qui va prendre le contrôle ?

Egypte : la question est sérieusement posée du prochain versement américain dans deux mois.

Russie : pas de guerre froide.

Afghanistan : guerre tribale.

 

Sécurité / Défense (dans le cadre du "Transatlantic Policy Network)

 

Depuis la fin des idéologies, quelles sont les menaces ? Quels sont les intérêts géopolitiques de chacun ? 

Comment faire face aux crises ? Quel sera le prochain "printemps arabe ?"

Quelle est la capacité de l'UE à gérer des crises ?

La réduction des budgets rend obligatoire la coopération.

Les industries d'armement souhaitent une harmonisation, afin de produire en plus grande séries et donc à coûts réduits.

Quand il n'y a pas de capacité, il n'y a pas de crédibilité et donc aucune stratégie possible.

Les Américains considèrent que "l'Europe ne remplit pas ses obligations" en ayant un niveau de dépenses insuffisant pour se défendre de façon adéquate.

24/05/2012

Les économies américaine et européenne ne sont pas indépendantes

Economie

 

Rencontre avec l'Ambassadeur de l'UE aux USA

 

Les Américains observent avec inquiétude la crise européenne et la montée de l'extrême droite. Ils ont tendance à en conclure que le modèle européen ne fonctionne pas. En raison de l'interpénétration des économies américaine et européenne, la récession en Europe a des conséquences sur l'emploi aux USA.

La priorité porte donc sur la croissance et l'emploi. L'élection de François Hollande change la donne. Les Américains espèrent que l'Allemagne, ainsi que la Chine, relancent leur consommation intérieure et donc la croissance.

Des accords entre les USA et l'UE sur les normes et les standards permettraient de ne pas se les voir imposer.

Les "prêts étudiants" constituent le principal poste de l'endettement des particuliers américains.

 

Rencontre avec le Député Meeks :

 

La Droite veut moins d'Etat, mais les coupes budgétaires se font toujours au détriment des pauvres et de la classe moyenne. Dans certaines zones, plus de la moitié des jeunes sont au chômage, comme en Europe.

La mondialisation ne profite pas aux USA. Beaucoup de choses ne sont plus fabriquées dans le pays.

Peur de voir la crise de l'UE s'étendre aux USA.

La Grèce est-elle contagieuse ?

Quelles sont les alternatives à l'austérité ?

- Une politique de grands travaux.

- Une harmonisation UE / USA, en commençant par les services, puisque cela semble trop compliqué d'avoir un accord global, incluant l'agriculture.

- Une lutte contre les paradis fiscaux.

- Une coupe dans les dépenses de défense.

 

Robert Zoellick (Banque mondiale)

 

Il faut une meilleure intégration économique UE / USA face à la vitesse de l'émergence des pays en voie de développement qui devront changer de modèle de développement pour une prochaine étape.

 

Olivier Blanchard (FMI)

 

L'austérité est contraire à la croissance.

La relance peut se faire par des taux d'intérêt très bas. Les PME ont particulièrement besoin de crédits bon marché.

La Grèce, l'Espagne et le Portugal ont un problème de compétitivité.

La solidarité européenne semble faible.

Les fonds de placement transfèrent leurs capitaux de l'Europe vers le Brésil.

La fiscalité a un rôle important à jouer. Le FMI propose une TVA sur toutes les activités financières des banques, en ayant conscience du risque que les banques répercutent cette taxe sur les emprunteurs. Ce qui entraînerait une diminution des crédits à un moment où il faut les faciliter pour relancer la croissance.

 

Sénateur Cardin :

 

La crise provoque d'une part une montée du conservatisme ("Tea party) et du nationalisme, de l'autre des révoltes ("indignés").

Les Américains veulent protéger leur agriculture et leurs manufactures.

 

Changement climatique : il y a une prise de conscience de l'enjeu et une véritable politique de l'administration Obama (taxes sur les pollutions, encouragement des véhicules électriques).