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19/06/2009

Ne pas oublier Aung San Suu Kyi

Anniversaire difficile pour Aung Saan Suu Kyi, 64 ans aujourd'hui.

Prix Nobel de la paix, la junte militaire birmane lui a fait passer 13 de ses 19 dernières années en détention, tant par son calme et sa détermination elle menace, sans violence, leur dictature.

18/02/2009

Géorgie, 6 mois plus tard...

Situation en Géorgie

 

 

 Six mois après le "show" du "Président de l'Europe", presque "Président du Monde", quelle est la situation sur le terrain ?

Le "nettoyage ethnique" est terminé.

L'armée russe installe ses bases militaires en Abkhazie  et en Ossétie du Sud.

La mission de l'UE a été rapidement déployée. Elle est financée par le budget PESC.

Elle a pour but la stabilisation, la normalisation, l'établissement de la confiance.

La mission européenne comprend 320 membres, venant des 27 pays de l'Union, 213 se trouvant "sur le terrain", aux "frontières" des régions séparatistes auxquelles ils n'ont pas accès. Les observateurs de l'OSCE ont également été expulsés.

Les points de contrôle russes se trouvent sur le territoire géorgien (non séparatiste) et les contacts sont difficiles entre les observateurs européens et les Russes, pouvant aller jusqu'aux menaces de mort.

Il y a également des points de contrôle "sauvages" tenus par des milices incontrôlées.

La situation est qualifiée de "stable mais volatile".

Des incidents avec armes à feu ont lieu plusieurs fois par semaine, sans que l'on ait des preuves sur leurs auteurs.

Beaucoup de mines et autres engins explosifs restent sur le terrain, aux alentours des "frontières".

Les kidnappings sont fréquents.

Tous les trafics, y compris d'armes, sont florissants.

 

10/02/2009

Israël / Palestine : des négociations, vite !

GUERRE DE GAZA: ET MAINTENANT?

 

APPEL

 

 

·        considérant les violations du droit international et du droit humanitaire par les autorités israéliennes dans les territoires palestiniens, en particulier: la "punition collective" que représente le blocus imposé à la population de Gaza; la multiplication des colonies en Cisjordanie; l'édification du "mur" sur les territoires palestiniens; l'arrestation et le maintien en détention de plus de 10 000 prisonniers palestiniens, y compris des enfants; a mise en cause de la libre circulation des Palestiniens sur leurs territoires; l'annexion de Jérusalem-Est; le refus de toute solution au problème des réfugiés...

 

·        considérant la guerre de Gaza, qui restera comme l'opération la plus meurtrière conduite par Israël dans les territoires palestiniens:

 

o       faisant des centaines de morts dans la population civile parmi lesquels un très grand nombre d'enfants;

o       laissant - selon le Commissaire européen Louis Michel - plus de 500 000 personnes sans accès à l'eau potable;

o       conduisant les soldats israéliens à des actes extrêmement graves, tels que la non-assistance aux blessés - selon la Croix Rouge -; les tirs sur des écoles, des hôpitaux, des centres de presse, des convois de l'ONU chargés de livrer l'aide humanitaire ainsi que le quartier général de l'Agence de l'ONU chargée des secours aux réfugiés; l'utilisation de bombes au phosphore;

o       exposant du fait des bombardements, selon la Banque mondiale, 10 000 personnes au risque d'un effondrement des égouts et, partant, de la noyade dans les eaux usées...

 

·        demandent à tous les gouvernements de l'Union européenne de se prononcer pour le déclenchement de sanctions prévues dans l'Accord d'Association Union européenne -Israël (sur la base de l'article 2 de cet Accord exigeant le respect des droits de l'homme de toutes les parties contractantes) ainsi que le gel du processus de "rehaussement" des relations de coopération, tant que ce pays ne se conformera pas au droit international ainsi qu'au droit humanitaire ni n'acceptera la reprise de négociations de paix avec les Palestiniens sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies.

contact : appelgaza@gmail.com

03/02/2009

pétition contre une injustice

Dans la continuité de l'action ("l'Appel des 100") entreprise en novembre dernier à l'Assemblée nationale par Thierry Lazaro (UMP) et Frédéric Cuvillier (PS), élus du Nord et du Pas-de-Calais,  nous vous invitons à rejoindre le collectif national de soutien en faveur de Florence Cassez.

 

Florence Cassez est une jeune française originaire de la région de Béthune (Pas-de-Calais) qui a été condamnée en 2008 par la justice mexicaine à une peine d'emprisonnement de 96 ans au motif qu'elle serait rendue coupable d'enlèvements, d'association de malfaiteurs et de possession d'armes.

 

Les conditions médiatiques de son interpellation, ainsi que le non respect de certaines règles de procédure nous ont conduit à rejoindre le combat des deux parlementaires du Nord et du Pas-de-Calais, Thierry Lazaro (UMP) et Frédéric Cuvillier (PS), à l'origine du collectif parlementaire de soutien, et donc à s'interroger sur la nature et la réalité des griefs qui ont été reprochés à Florence Cassez.

 

Sans chercher à remettre en cause les principes de souveraineté de l'Etat mexicain, il est absolument nécessaire que les droits à la défense de Florence Cassez soient assurés et qu'une procédure d'appel puisse aboutir alors même qu'aucun élément du dossier ne puisse justifier sa condamnation. Nous soutenons, ainsi que l'ensemble des signataires, les efforts diplomatiques français entrepris auprès des autorités mexicaines et espérons que le déplacement en mars prochain du Président de la République, Nicolas Sarkozy, puisse aboutir à un dénouement positif.

 

Le sort de Florence Cassez transcende les appartenances politiques, aussi  nous vous invitons à soutenir ce combat pour la liberté.

 

 

 

Pour en savoir plus: www.liberezflorencecassez.com

 

 
 

18/01/2009

Gaza et l'Union européenne

Sur le drame de Gaza et sur le rôle de l'Union européenne

 

Quelques député(e)s du Parlement européen, de tous le groupes politiques, se sont rendus quelques heures à Gaza, et en sont revenu(e)s quelque peu traumatisé(e)s.

 

De leurs comptes-rendus, basés sur l'émotion ressentie, j'ai retenu essentiellement :

- Contrairement à ce qui se passe généralement dans une guerre, il n'y a pas de réfugiés, parce que les populations civiles ne peuvent pas fuir.

Le blocus n'est pas seulement du fait d'Israël, le blocus côté égyptien est tout aussi effectif.

Gaza "abrite" des camps de réfugiés où s'entassent les victimes palestiniennes des guerres successives les ayant chassé de chez eux, ainsi que leurs enfants et petits enfants.

- Gaza est une zone de "non droit" : pas de respect des résolutions de l'ONU, pas de respect du droit humanitaire, pas d'Etat, donc pas d'Etat de droit, mais pas de droit international non plus.

- l'Union européenne est impuissante : impuissante à protéger les populations, impuissante à faire cesser le feu.  Le maximum a été de faire voter une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU, mais pas de la faire appliquer. L'Union européenne ne pourra pas envoyer d'observateurs, ni dans Gaza, puisque le Hamas est contre, ni aux frontières, puisque les pays voisins ne veulent pas non plus.

- Il n'y a pas de solution(s) militaire(s) au problème.

- Personne n'envisage un retour à la situation antérieure. Mais quelle situation nouvelle pour ne pas recommencer le drame ?

- Le rôle de l'UE est essentiellement humanitaire, mais elle n'arrive pas à faire parvenir les médicaments dans les hôpitaux. Une Conférence humanitaire, réunissant les donateurs, est prévue, mais le budget de l'UE ne sera pas augmenté d'un euro. La question se pose donc : qui ne recevra pas l'aide humanitaire promise, et détournée vers Gaza ? Les Irakiens ? Les Afghans ? Les Africains ?