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10/10/2013

et pendant ce temps là, en Irak...

Le drame syrien ne doit pas faire oublier l'Irak

 

 

5.000 morts, 10.000 blessés depuis le début de l'année, dont 1.000 morts et plus de 2.000 blessés pour le seul mois de septembre. La pire situation depuis cinq ans, alors que le peuple irakien aspire à vivre en paix, pour que l'économie puisse redémarrer, et pouvoir profiter des services de base, comme la santé et l'éducation.

Comme toujours, les plus faibles, en particulier les enfants, sont les premières victimes.

 

Plus que jamais le dialogue doit être rétabli. Dialogue entre provinces, dialogue entre responsables religieux, politiques, et politico-religieux.

 

 

03/09/2013

l'Union europénne et la Syrie

Syrie : grandeurs et limites de l'action de l'Union Européenne

 

Tous les chiffres concordent : le nombre de Syriens réfugiés dans les pays voisins a dépassé les deux millions, dont plus d'un million d'enfants.

Donner une réponse à cette catastrophe humanitaire ne peut être laissé aux seuls pays voisins.

L'Union européenne peut et doit jouer un rôle de coordination de son aide propre et de celles de ses pays membres.

 

Bien sûr, il est possible de regretter que l'Union européenne n'ait pas une politique étrangère commune dépassant un peu le jeu des "déclarations" communes.

Son rôle dans l'aide humanitaire sauve,  sa dignité morale, face à son impuissance à influencer  ce qui se passe dans le pays.

 

27/08/2013

Egypte : le pire est-il à venir ?

Egypte : un gouvernement d'union nationale est indispensable

 

 

Coup d'Etat et massacres : personne ne peut se réjouir.

Même le drame syrien ne peut cacher l'intolérable répression.

 

L'armée a pris le pouvoir pour la première fois, par un coup d'Etat, au début des années 50. Depuis, elle a peu relâché son étreinte, sur la politique comme sur l'économie, les deux étant sources d'enrichissements.

Moubarak, vieillissant, a été remplacé, mais le système perdure. Plusieurs de ses amis sont de retour au gouvernement.

Il est probable que des élections n'auront lieu que quand l'armée sera certaine des résultats.

 

Les "Frères musulmans" ont toujours été la seule opposition organisée et structurée, malgré la répression.

Pour imposer leur système liberticide et non démocratique, ils avaient fait le choix de la voie des urnes et refusé celle des armes.

Leur échec est un succès  pour leurs concurrents salafistes et autres affiliés d'Al-Qaïda. Pas seulement en Egypte. La leçon, et donc la violence,  risquent de se propager dans la région, à commencer par la Tunisie et le Maroc. Un mauvais exemple pour la Libye, et pour l'avenir de la Syrie.

 

Les pays européens, séparément ou ensemble au sein de l'Union européenne,  ne peuvent pas grand chose. Ils ont décidé de suspendre les exportations d'armes et de tous les équipements  pouvant servir à la répression. Ce qui est une bonne chose.

L'aide des USA à l'armée égyptienne  continuera,  à plus d'un milliard par an.

Les Européens menacent de suspendre leur aide de 500 millions sur trois ans. Une aide essentiellement humanitaire et d'aide au développement, qui passe presque exclusivement par les ONG, et non par le gouvernement.

L'Arabie saoudite a mis 5 milliards sur la table...

 

Seul un gouvernement d'union nationale, regroupant les représentants de l'armée et des "Frères" pourrait organiser une transition vers des élections crédibles, libres et pluralistes. Nous en sommes loin...

 

 

04/07/2013

Egypte : se réjouir ou condamner ?

Aucune sympathie pour les Frères musulmans. Aucune joie de leur victoire électorale de l'année dernière. Mais impossible d'accepter le principe d'un Coup d'Etat militaire, qui risque d'être suivi d'une guerre civile. Seul moyen de savoir ce que veulent les Egyptiens : un ou des votes. Le retour à des autorités civiles, démocratiquement élus. Et une Constitution qui garantissent les croyances religieuses et philosophiques de tous. Le plus vite possible !

24/06/2013

Sahara occidental : l'exemple d'une décolonisation ratée

S'impliquer davantagedans la résolution du conflit au Sahara occidental

 

 

 

 

Le contexte de transition politique qui traverse la région du Maghreb et  une sécurité  régionale préoccupante rendent urgent de se saisir des fenêtres d'opportunités.

 

Rien ne devrait se faire hors du cadre légal  international, comme tente de le faire l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies, Christopher Ross. L'Union européenne devrait  s'impliquer et soutenir  plus fortement les Nations Unies pour la résolution pacifique et durable du conflit au Sahara occidental.

 

L'UE dispose  d'un nombre d'instruments pour soutenir tant une amélioration de la situation des droits de l'Homme (soutien au monitoring, formation et promotion aux droits de l'homme, formation des forces de police) que le développement économique et social. La nouvelle politique de voisinage est une opportunité de plus en ce sens.

 

La résolution politique  du conflit, la situation des droits de l'Homme et la réconciliation  sont  liées. Un déploiement excessif des forces de police et des forces auxiliaires, des restrictions à la liberté d'association et d'expression notamment des activistes politiques, dans le territoire non autonome du Sahara occidental n'apporteront aucune solution. L’administration du Maroc dans ce territoire doit se réaliser sans discrimination politique, économique et sociale.

 

Compte tenu de l’évolution démocratique au Maroc, de l'accélération des réformes économiques et sociales et du processus de régionalisation,  la partie marocaine peut aider à une solution politique négociée du conflit.

 

Le programme de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) de visites des familles séparées par le mur de sable doit être amplifié.  Ceci doit être accompagné de  mesures instaurant la confiance,  afin de favoriser la réconciliation.