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10/03/2017

First Lady

Jackie

de Pablo Larrain

avec Natalie Portman

 

Les mystères de la distribution des films en France fait que ce Jackie arrive tout de suite après le Neruda du même cinéaste. 

Pas plus que Neruda Jackie est un "biopic".

22 novembre 1963, à Dallas, le Président JF Kennedy est assassiné. Comme tous les gens de ma génération, je me souviens encore du moment où je l'ai appris.

La "Première dame" vit ces instants tragiques en direct.

Natalie Portman est Jackie. Elle parvient à nous faire partager l'émotion de ces jours tragiques simplement en étant assise sur un canapé, en train de parler au journaliste de Life à qui elle a demandé de faire un article sur le président assassiné, bien entendu en mettant en avant toutes les qualités de celui-ci. Laisser à l'Amérique et au monde une image flatteuse de JFK est le moteur de son action. Ce qui peut influencer également son propre destin tant elle se sent démunie face à l'avenir.

Le film montre également le rôle de Robert, le frère de John, qui sert de tampon entre la veuve et les autorités, y compris Rose, la mère qui fait valoir les revendications de la famille.

Et la hâte du vice-président Johnson, pressé de prêter serment et d'emménager à la Maison Blanche, avant même l'enterrement que Jackie veut à l'égal de celui de Lincoln.

 

 

18:32 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

26/02/2017

Une histoire d'amour, avec du jazz autour

La La Land

de Damien Chazelle

avec Ryan Gosling, Emma Stone

 

Déjà 17 prix et 24 nominations, dont 14 pour les Oscars de ce soir.

Je dois avouer que j'ai été déçu. J'attendais quelque chose entre "West Side Story" et "Les parapluies de Cherbourg"...La musique est bonne, mais pas au point de me donner envie de danser car elle ne soutient pas la comparaison avec la musique des films de Woody Allen,  et j'ai trouvé les deux heures un peu longues.

Ryan Gosling, que j'avais bien aimé dans "The big Short" n'est pas Fred Astaire et Emma Stone que j'avais adoré dans ses deux Woody Allen ("Magic Moolight" et "L'homme irrationnel") n'est pas Ginger Rogers. Ils n'essaient d'ailleurs pas, et c'est tout à leur honneur.

Pour le César de la meilleure actrice, j'ai du mal à comprendre qu'Emma, mignonne au demeurant,  puisse être donnée favorite devant l'époustouflante Isabelle Huppert, prodigieuse dans "Elle".

Leur "rêve américain" (tout le monde peut réussir aux USA) et leurs amours m'ont laissé indifférent.

Reste un film qui, s'il ne mérite pas tous ces honneurs, en reste tout de même plaisant.

 

17:41 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

22/02/2017

crise de la quarantaine

Rock'N Roll

de et avec Guillaume Canet

avec Marion Cotillard, Camille Rowe

et la participation de Johny Hallyday, Yvan Attal, Kev Adams, Gilles Lellouche

 

Je fais partie des spectateurs qui aiment "le film dans le film", depuis "La nuit américaine". Rock'n Roll fait penser également à "Vie privée".

Dur de ne plus jouer les jeunes premiers mais les pères d'adulte, même un jeune père. Surtout quand l'actrice qui joue le rôle de la fille (Camille Rowe) vous balance à la tête une image de "vieux"un peu ringard. Ce décalage entre le ressenti par la quadragénaire et l'image perçue par les jeunes est accentué par la rencontre avec Kev Adams, l'idole des adolescents.

Si les acteurs, les chanteurs, les hommes politiques peuvent être particulièrement sensibles à leur image, nous sommes tous susceptibles d'être surpris en découvrant l'image que certaines personnes ont de nous.

Ajouter à la peur de vieillir, et de voir les marques du temps passé qui peuvent nous conduire vers la chirurgie esthétique.

A partir de ce thème, le cinquième film de Guillaume Canet est un exercice d'auto-dérision généralement assez drôle.

Canet en fait des tonnes, même un peu trop. Marion Cotillard est excellente. La participation de Johnny est sublime, encore plus fort que Canet dans l'auto-dérision.

J'ai moins aimé la fin qui tourne au Grand Guignol à coups d'effets spéciaux.

 

10:46 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/02/2017

de Pablo à Jackie

Neruda

de Pablo Larrain

avec Luis Gnecco, Gael Garcia Bernal

 

Au Chili, après la guerre, Videla, élu président avec l'aide des communistes,  se retournent contre eux, sous la pression des USA et de la guerre froide.

Un mandat d'arrestation est lancé contre le grand poète Pablo Neruda, sénateur communiste.

Pablo Larrain, qui vient de sortir un film sur Jackie  Kennedy n'a pas tourné un "biopic" sur Neruda qu'il montre narcissique, en train de construire sa légende pour devenir un mythe. Il aurait été jusqu'à inventer le policier lancé à sa poursuite à travers le pays. Cette épopée permettra à Neruda de devenir une mythe, avec l'aide des communistes européens.

Un film iconoclaste, inclassable en raison de sa poésie, et des poèmes de Neruda.

 

08:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

10/02/2017

Colorblind !

Il a déjà tes yeux

de et avec Lucien Jean-Baptiste

avec Aïssa Maïga, Zabou Breitman, Vincent Elbaz, 

Michel Jonasz, Marie-Sohua Condé...et le bébé !

 

Des parents qui adoptent un bébé d'origine africaine ou asiatique, quoi de plus banal. Et là, c'est l'inverse. Même si cela est difficilement crédible car cela ne s'est jamais fait, c'est très drôle, jubilatoire.

Contre les clichés, contre le racisme, pour la diversité, il aurait été possible de faire un film militant, donneur de leçons.

C'est un film militant qui donne de bonnes leçons, mais de la manière la plus pédagogique, la seule supportable : par l'humour. La manière façon de traiter des problèmes de la société.

Excellent, d'autant plus que le casting est parfait, y compris dans les seconds rôles.

A ne pas manquer.

 

 

15:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma